Particuliers ou éleveurs venez partager notre passion du monde félin.
Vous trouverez sur cette page différentes infos, des articles, des conseils, des ouvrages, des liens, etc…
Cette page s’étoffera au fil du temps…
Bonne lecture !
Que veut dire :
Un chat est de qualité « compagnie » « reproduction » ou « exposition »?
Le chat « de reproduction » est un chat qui a des qualités intéressantes pour devenir un bon reproducteur. Il est assez proche du standard mais pas suffisamment pour participer aux expositions, (gantage irrégulier par exemple).
Le chat « d’exposition » est un chat qui peut participer aux expositions et faire ses titres car il rassemble tous les critères du standard de la race et ne présente pas de défauts majeurs. Il est aussi qualifié pour la reproduction.
Le chat « de podium » est un chat très recherché et très rare car il est « parfait ».
Les paisibles, les sentimentaux, les démonstratifs
Les différentes morphologies
Les “sentimentaux”
Equilibrés et sensibles, ils sont parfaits pour la vie en famille, adaptant leur comportement aux membres de la maison.
Sacrés de Birmanie, Chartreux, Maine Coon, Norvégien, Russe…
Les “démonstratifs”
Actifs et même bavards pour certains, ils sont très attachés à leur maître. Ils détestent l’indifférence et demandent de l’attention pour être heureux.
Siamois, Oriental, Abyssin, Bengal, Sphynx…
Les Sacrés de Birmanie peuvent être aussi bavards, ils ne supportent pas l’indifférence, demandent beaucoup d’attention et sont très proches de leurs maîtres.
On peut classer les races en grandes catégories de morphologie.
Les chats brévilignes ou “cobby”, corps compact et museau court : Persan, Exotic Shorthair
Les chats “semi-cobby” : Chartreux, British
Les chats “semi-foreign” : Burmese Anglais, Mau Egyptien
Les chats “foreign” : Abyssin, Russe
Les chats de type oriental, les plus longilignes : Siamois, Oriental
les races de plus grande taille, avec des chats longs et puissants : Sacrés de Birmanie, Maine Coon
Pour porter le nom de chat de race, un chat né en France doit posséder un pedigree émis par le LOOF, seul livre d’origines félines reconnu par le ministère de l’Agriculture. Sans ce document, un chat, même très proche du standard, ne peut être appelé que « chat d’apparence » en raison de sa ressemblance avec telle ou telle race. Les garanties de traçabilité sont alors nulles, tant du point de vue du comportement que sur ce que le chat pourrait éventuellement transmettre à sa descendance.
Avec les progrès de l’identification par ADN, les éleveurs qui le désirent peuvent désormais renforcer la traçabilité des renseignements portés sur les pedigrees de leurs chats grâce à des tests ADN de parenté.
Le prix de la qualité
pour un chaton bien dans ses « pattounes »
Il y a bien sûr le prix de revient du chaton qui comprend sa nourriture, les vaccinations, l’identification par puce électronique ou tatouage, le pedigree.
Mais doivent également être pris en compte l’entretien de tous les chats de la maison, – très souvent, l’éleveur félin garde ses « vieux » chats stérilisés qui sont ses compagnons de route -, l’entretien des locaux d’élevage et les frais inhérents aux expositions félines où l’éleveur doit impérativement se rendre pour soumettre le fruit de son travail au verdict de juges compétents.
Au-delà d’une simple addition de ce que coûte l’élevage d’un chaton de sa naissance jusqu’à son départ aux alentours de trois mois, le prix d’achat proposé par l’éleveur inclut d’autres aspects. Les chats qu’il a dans son élevage sont toujours le résultat de l’investissement, personnel et financier, de tous les éleveurs qui l’ont précédé et qui ont permis la création et le maintien des races félines dans leurs caractéristiques morphologiques et comportementales. C’est un patient travail de recherche, d’étude des pedigrees pour le meilleur mariage possible, parfois synonyme de longs voyages pour une saillie lointaine et prometteuse.
Ceci étant dit, le prix moyen d’un chat de race que l’on peut inclure dans une fourchette de 600 à 1000, voire davantage pour certaines races rares, dépend de chaque éleveur. Pour un chaton de même race, des différences notables sont même justifiées. Ainsi, un chat qui a des chances de faire un bon reproducteur ou de figurer dignement au palmarès d’une exposition féline vaudra naturellement plus cher qu’un autre qu’un défaut morphologique mineur écarte de la compétition.
De même, un chaton qui aura été vacciné contre la leucose, vaccin assez coûteux qui n’est pas rendu obligatoire par la loi mais qui est une garantie supplémentaire pour la protection du chat dans sa vie future, sera normalement cédé un peu plus cher, comme le sera aussi un chaton dont les parents auront été testés indemnes pour certaines maladies génétiques quand elles existent dans la race.
Le prix d’un chat de race c’est donc celui de la garantie des origines, de la santé et du comportement équilibré du chaton que l’éleveur, interlocuteur rassurant et de qualité, confie à un nouveau maître.
La liste
Le lien pour les voir toutes en photos
Vous pourrez aussi découvrir le caractère spécifique à chaque race, leur histoire, leur look, leur standard, mais aussi leur club de race et des statistiques effectuées par le LOOF et la répartition géographique des éleveurs en France.
Les nouvelles races de chats
reconnues par le LOOF
le Lykoï est reconnu en nouvelle race depuis le 1er janvier 2017
Pour en savoir plus http://www.lykoi-asso.com
Et sur le site du LOOF :
Le Siamois et
Le Thaï
J’ai pensé qu’il était donc utile de faire ce chapitre sur les différences entre le Sacré de Birmanie, le Siamois et le Thaï.
L’image qui vient à l’esprit de ces personnes est celle du Siamois ancien type appelé maintenant le Thaï. Il est, avec le Persan, à l’origine de la race du Sacré de Birmanie.
Le Siamois a depuis évolué.
Le Sacré de Birmanie se distingue avec sa tête ronde, son nez romain, son poil mi long et bien sur ses gants blancs.
Les seuls points communs de ces trois races: ce sont des chats colourpoint et leurs yeux sont bleus.
Le Sacré de Birmanie
Son look
Le Sacré de Birmanie est un chat d’allure imposante. La tête est un peu plus longue que large, la face est assez arrondie, avec des joues pleines. Le profil débute avec un crâne légèrement arrondi et se poursuit par un nez pas trop court et busqué appelé romain. Les yeux, grands, presque ronds, sont du bleu le plus intense possible. Le corps, plutôt long, est massif et bien musclé avec une ossature robuste. La queue est bien fournie. Mi-longue, la fourrure est très soyeuse. Le Sacré de Birmanie est un chat colourpoint, c’est-à-dire que le masque, les oreilles, les quatre pattes et la queue sont de couleur plus foncée que le reste du corps. Aux pattes avant, il porte des gants blancs qui, idéalement, se terminent en ligne droite à la jointure des pieds. Aux pattes arrière, ces gants, appelés éperons, remontent en pointe de la moitié aux trois-quarts du talon.
Le Siamois
Son look
Le Siamois est un chat d’une grande élégance, svelte et musclé. La tête est triangulaire vue de face. Les oreilles, grandes et larges à la base, prolongent le triangle formé par la tête. La ligne de profil est droite depuis le sommet du crâne jusqu’au bout du nez. Les yeux sont en amande et placés de biais pour donner ce regard oriental que l’on aime tant chez le Siamois. L’encolure est longue et déliée, le corps tubulaire et ferme. Les pattes sont longues et hautes, avec une ossature fine mais dense. La queue, longue et fine, ressemble à un fouet et contribue à prolonger l’impression de longueur. Toutes les couleurs colourpoint, c’est-à-dire avec les extrémités – oreilles, museau, pattes et queue plus foncés que le corps sont acceptées. Les yeux sont du bleu le plus intense possible.
Le Thaï
Son look
Chat de taille moyenne, à la silhouette légèrement trapue, le Thaï allie une grâce athlétique avec une robe soyeuse et couchée sur le corps. La tête, vue de face, forme un triangle équilatéral aux contours arrondis. De profil, le crâne et le front sont légèrement arrondis et prolongés d’une harmonieuse courbe convexe jusque au dessus des yeux et une légère et graduelle courbe concave sous les yeux. Les oreilles, larges à la base et arrondies à l’extrémité, sont de taille moyenne. Les yeux sont ovales et placés légèrement de biais. L’encolure et le corps sont de longueur moyenne et bien musclés. La poitrine est bien ouverte. La queue, de longueur moyenne, est large à la base et va en s’effilant. Le Thaï est un chat colourpoint, c’est-à-dire avec les extrémités, oreilles, museau, pattes et queue, plus foncées que le corps. Il doit y avoir un contraste net entre la couleur des points et celle du corps. Les yeux sont toujours bleus, de la tonalité la plus intense possible.
Le Thaï est le siamois de nos grand-mères
Un peu d’histoire
Les premiers chats siamois connus furent importés du Royaume du Siam et montrés en exposition au Cristal Palace (Angleterre) en 1871. Le wichienmaat, nom qu’il porte en Thaïlande, a connu un engouement auprès du public du début du XXe siècle jusqu’à la seconde guerre mondiale. A partir des années 1960, le type évolua progressivement par sélection jusqu’aux formes élancées que l’on connaît actuellement. Des amoureux de la morphologie originelle ont cependant conservé les qualités ainsi que l’apparence du Siamois ancien type. Le nom de SIAMOIS est resté, associé dorénavant aux formes longilignes et très sveltes. Il a donc fallu trouver un nom pour l’ancien siamois, aux formes plus arrondies et d’aspect plus trapu. Le nom de « THAÏ » lui a été donné, puisque originaire du Siam, aujourd’hui appelé Thaïlande (Terre des Thaïs).
Le chat voit 50 images par seconde (l’homme, 25 images par seconde).
Son champ de vision binoculaire est de 90 à 130 degrés (180 degrés pour l’homme).
Le chat voit en couleurs mais il ne distinguerait pas les rouges et orangés.
L’odorat
Le chat possède 60 à 65 millions de cellules olfactives (l’homme en possède 5 à 20 millions, et le chien 200 millions).
Le goût
Autant dire que nos petits félins ne sont pas de fin gourmets mais de gros gourmands, avec seulement 500 papilles gustatives (9000 pour l’homme et 1700 pour le chien).
Les aliments sucrés ne l’attire pas vraiment par contre il appréciera la qualité et le goût de son Eau grace à ses fibres gustatives spécifiques.
L’ouïe
L’homme perçoit jusqu’à 20 KHz (vibration par secondes), le chat aurait la capacité de percevoir une fréquence supérieure variant entre 20 et 100 KHz.
Il a la capacité d’isoler un bruit parmi d’autres et de situer un bruit lointain à quelques centimètres près.
Le toucher
Il est déjà bien développé dès sa naissance. Les coussinets de ses pattes et surtout ses vibrisses (moustaches et sourcils) lui permettent de mieux appréhender son environnement. Grace à elles il peut se déplacer facilement dans l’obscurité.
Chez le Sacré de Birmanie on compte environ 83% de chats de groupe A, 16 % de groupe B et seulement 1 % de groupe AB.
La détermination des groupes sanguins est nécessaire si le vétérinaire doit pratiquer une opération chirurgicale et une transfusion.
Les transfusions doivent se faire de groupe A à groupe A, de groupe B à groupe B, et si possible de groupe AB à groupe AB. En l’absence de donneur AB, il est possible de transfuser du sang de groupe A à un chat AB.
Il est indispensable pour les éleveurs de connaître le groupe sanguin de leurs reproducteurs afin de prévenir la maladie hémolytique du chaton (ou érythrolyse néonatale).
Pour un changement d’alimentation en douceur, voici la règle à suivre sur 16 jours.
Calendrier de transition à adapter selon chaque chat, suivant son âge, son attirance pour la nouvelle alimentation, son transit personnel et sa capacité d’adaptation (il peut être échelonné sur 1 mois voir plus).
Jours 1, 2, 3, 4 et 5 : ¾ de l’ancien aliment + ¼ du nouvel aliment
Jours 6, 7, 8, 9 et 10 : ½ de l’ancien aliment + ½ du nouvel aliment
Jours 11, 12, 13, 14 et 15 : ¼ de l’ancien aliment + ¾ du nouvel aliment
Jour 16 : 100% du nouvel aliment
Les gamelles en plastique sont susceptibles de créer des allergies de contact à votre chat, une sensibilisation de la peau au niveau du menton ou du museau par exemple (idem pour le chien).
Des pigments de coloration des gamelles en plastiques (ou paniers en plastique pour chat et chien), plus particulièrement certains pigments bleus, seraient responsables de ces irritations faciales.
Tout ce que l’on devrait savoir sur la toxicité, les caractéristiques et la composition des additifs alimentaires industriels pour l’alimentation humaine et animale
http://www.additifs-alimentaires.net
Ce poison nommé croquette, est un livre électronique de 600 pages sur tout ce qui concerne l’alimentation sèche, les croquettes, pour nos chiens et nos chats.
Ce Poison Nommé Croquette
Des articles de santé pour s’informer et agir
http://www.dur-a-avaler.com
Aux États-Unis, plus de 95% des animaux de compagnie tirent leur besoins nutritionnels d’une seule et unique source: les boîtes et les croquettes pour animaux (Perry, 1996). Par conséquent, l’industrie pour animaux est un commerce prospère qui a de beaux jours devant lui. En 1998, les ventes américaines de nourriture pour chiens se sont élevées à 5.9 milliards de dollars, et les ventes de nourriture pour chats à 4.7 milliards. Ces chiffres représentent une augmentation de 25% depuis 1993. Avec environ 55 millions de chiens et 70 millions de chats en 1998, chaque chien a approximativement rapporté 107 dollars par an à l’industrie, et chaque chat approximativement 67 dollars (Gurkin & Fenstermacher, 1999). Dès 2002, l’industrie américaine de nourriture pour animaux affichait un capital de 11 milliards de dollars (API, 2002).
De tels profits sont obtenus par la minimisation des coûts et l’amélioration de la saveur (attrait en termes de goût, d’odeur, de couleur et de texture) des produits vendus. L’industrie utilise dans l’alimentation une variété de substrats ingénieux afin de minimiser ses coûts (de production), substrats dont beaucoup présentent des risques pour la santé. Ce qui fait que les profits sont maintenus tandis que la compréhension du consommateur quant à ces risques reste minimale.
Encouragé par des étiquettes commerciales telles que celles que l’on peut trouver sur les boîtes de première qualité Hills Science Diet affirmant que «seuls les ingrédients de la plus haute qualité sont utilisés», les consommateurs présument couramment que les produits carnés de qualité constituent la majorité de la nourriture commerciale dont ils nourrissent ‘leurs’ animaux. Induits en erreur par les publicités affichant des poulets entiers, des morceaux choisis de bouf, et des céréales nouvelles, les consommateurs crédules ne sont pas conscients que les fabricants ont depuis longtemps substitué aux poulets entiers des têtes de poulets, des pieds et des intestins; aux morceaux choisis de bouf des cerveaux de veaux, des langues, des oesophages, et d’autres viscères (y compris des tissus malades et même parfois cancéreux); et aux céréales complètes des céréales jugées impropres à la consommation humaine pour cause de moisissure, de décomposition ou de mauvaise qualité; ainsi que par des fruits à écale et autres résidus du moulinage (Perry, 1996).
Jusqu’à 50% des produits de marques commerciales sont composés de ‘sous-produits animaux’ et de ‘produits dérivés’, euphémismes de l’industrie pour désigner les différents morceaux de cadavres, les déchets d’abattoirs, la viande 4M (d’animaux morts, malades, mourants, malades ou mal en point), les rejets de supermarchés, et un grand nombre de chiens et chats morts aux centres animaliers. Ainsi que des corps gras usagés de restaurants, avec une haute concentration en dangereux radicaux libres et acides gras trans, des polychlorobiphényles (PCBs), métaux lourds et autres toxines, surtout dans le poisson, des agents de contamination bactériens, protozoaires, champignons, virus et prions, ainsi que des endotoxines et mycotoxines qui leur sont associés, des résidus d’hormones et d’antibiotiques, et de dangereux conservateurs. Le tout est rendu alléchant pour les animaux par l’addition d’une soupe digestive – soupe d’entrailles de poulets partiellement dissoutes. Les scientifiques qui travaillent à la nourriture pour animaux ont découvert depuis longtemps comment enrichir un mélange de restes de nourriture autrement immangeables par des vitamines et minéraux artificiels, comment les préserver de la pourriture durant un stockage d’un an ou plus, comment ajouter des rehausseurs de goût et colorants afin d’améliorer la saveur et l’apparence du produit, et comment extraire la mixture ainsi obtenue en des formes fantaisistes qui vont attirer le consommateur.
Il ne faudra donc pas s’étonner que les risques pour la santé intrinsèques à la nourriture carnée de type commercial pour animaux suffisent à remplir un livre. Le livre d’Ann, N. Martin (2003) «La nourriture dont nos animaux meurent d’envie» inclut une enquête de 161 pages sur les produits chimiques, conservateurs, hormones, pesticides, et les restes d’animaux malades trouvés dans la nourriture commerciale pour animaux, avec toutes les maladies qui peuvent en résulter. Le docteur vétérinaire Wendell Belfield déclare: «malgré les déclarations faites par l’industrie que les animaux ont vie longue et saine en suivant un régime commercial, nous les vétérinaires sommes quotidiennement confrontés à cette évidence contraire que constituent les animaux malades. Nous avons fréquemment affaire à des réactions aiguës telles que la diarrhée, les vomissements, et les lésions de la peau. La plupart du temps, cependant, nous sommes témoins de symptômes d’une santé qui se dégrade, d’une diminution de l’efficacité des fonctions corporelles et des organes, d’hépatites rénales vers l’âge adulte dues à un excès de protéines, de systèmes immunitaires affaiblis et de réactions allergiques. Nous constatons l’effet cumulatif de tous ces additifs, toxines, plomb, et à la provenance hautement douteuse de tous ces ingrédients naturels» (Belfield et al, 1983). En tant que vétérinaire praticien, je conviens que ces problèmes de santé sont bien plus répandus qu’ils ne devraient l’être, et que beaucoup de ces problèmes semblent être exacerbés ou directement provoqués par les nombreux ingrédients plus que douteux présents dans les aliments carnés en boîte destinés aux chiens et chats.
2 – SOUS PRODUITS ANIMAUX – DECHETS ABATTOIR
Sous-produits animaux et produits dérivés: déchets d’abattoir, viande 4M, rejets de supermarchés et restes d’animaux
Les estimations du nombre de carcasses d’animaux ‘de boucherie’ qui ne sont pas consommées par les humains aux États-Unis chaque année varie approximativement entre 50% (Phillips, 1994) et environ 20% (Pearl, 1997: la population américaine consume 181,2 livres (soit 90,6kg) de viande désossée par personne et par an. Une telle consommation génère approximativement 44 milliards de livres (soit environ 64 milliards d’euros) de matière animale immangeable rendue.
En 2004, Kvamme estimait que l’on produit environ 50 milliards de livres de gras, suif et graisses, produits dérivés et farine d’os et autres produits animaux annuellement aux États-Unis. La majeure partie des produits dérivés et des farines d’os sont utilisés comme suppléments dans l’alimentation pour animaux: 43% pour la volaille, 23% pour la nourriture pour chiens et chats, 13% pour les porcs, 10% pour les bovins, et 11% à d’autres fins, dont la production de nourriture pour les poissons de culture. Étant donné le plus grand besoin en protéines des chats, leur alimentation contient typiquement plus de produits dérivés d’animaux (35-50%) que l’alimentation pour chiens (25-40%) (Halpin et al., 1999).
Les multinationales étant propriétaires des marques principales de nourriture pour animaux, cela facilite le recyclage des déchets animaux en ‘sous-produits industriels’ et ‘produits dérivés’. Trois des cinq compagnies majeures de nourriture pour animaux aux États-Unis sont des filiales des principales multinationales d’alimentation suivantes: Nestlé (Alpo, Fancy Feast, Friskies, Mighty Dog, et les produits Ralson Purina comme Dog Chow, Proplan, et Purina One), Heinz (9 Lives, Amore, Gravy, Train, Kibbles-n-Bits, Nature’s Recipe), et Colgate-Palmolive (Hill’s Science Diet Pet Food). Les autres companies comptent Procter & Gamble (Eukanuba and Iams), Mars (Kal Kan, Mealtime, Pedigree, Sheba, Waltham’s), et Nutro (API, 2002).
Finalement, qu’est-ce qui en fait relève de la catégorie ‘sous-produits animaux’ et ‘produits dérivés’? Certainement peu de viande de qualité. Lorsque les bovins, cochons, poulets, moutons et autres animaux sont abattus, les morceaux de choix de muscles et d’organes maigres prisés par les humains sont ébarbés de la carcasse, laissant les os, le sang, les têtes, cerveaux, nez, becs, poumons, rates, reins, foies, estomacs, intestins, ligaments, graisses sous-cutanées, sabots, cornes et autres parties indésirables pour la revente en ‘produits dérivés’ (Perry, 1996). Des cadavres entiers de mammifères (agneaux, veaux, cochons, etc.) par centaines de milliers, donc des millions de leurs organes vitaux; sans compter des milliers de tonnes de chair d’oiseaux jugées annuellement impropres à la consommation humaine aux abattoirs. (Mason & Singer, 1990). La viande ‘4M’ d’animaux morts, mourants, malades et mal en point est inclue, et à cause des coûts de main d’oeuvre élevés, les étiquettes d’oreille ne sont que rarement ôtées. On utilise les viandes de supermarchés vieilles ou avariées, souvent sans retirer la mousse de polystyrène d’emballage (car cela augmenterait le coût de la main d’oeuvre)(Gillen, 2003). Le vétérinaire Docteur Alfred Plechner décrit les produits dérivés comme «des tissus malades, pus, poils, plumes, déchets d’abattoirs divers, et des carcasses dans des états variés de décomposition» (Plechner & Zucker, 1986). Même les ‘pet treats’ (friandises pour animaux) contiennent des produits dérivés de la viande, essentiellement des oreilles de cochons et des groins, des sabots et des queues de vaches, des peaux, des fémurs, du cartilage de requin, et des fricassés de lapin et cervidés (Halpin et al., 1999).
Les tissus cancéreux en provenance des abattoirs américains rapportent environ quinze millions de livres sterling par an (Mason & Singer, 1990). De son expérience en tant que vétérinaire et inspecteur fédéral de la viande, le Docteur P. F. McGargle conclut que: «donner à manger aux animaux les déchets d’autres animaux augmente leurs risques d’attraper le cancer et d’autres maladies dégénératives… De plus, l’augmentation du nombre de cancers correspond à l’introduction et à l’augmentation de l’usage de sous-produits industriels comme nourriture pour animaux» (Pitcairn & Pitcairn, 1995).
Approximativement cinq millions de chiens et chats abandonnés sont tués annuellement dans les refuges pour animaux chaque année aux États-Unis, et nombre de leurs cadavres sont transformés en sous-produits dérivés. Les producteurs et fournisseurs sont, et on le comprend, réticents à attirer l’attention du public sur cet usage d’ animaux de compagnie qui furent autrefois chéris. Comme on le rapporte dans la San Francisco Chronicle, la National Renderer’s Association et les dirigeants de la fabrique Modesto Tallow, ont même tous deux nié qu’ils utilisaient les animaux de compagnie. Cependant les employés, vendeurs, et inspecteurs d’état ont rapporté qu’ils observaient régulièrement des chiens et des chats rétrocédés aux usines de Sacramento Rendering comme à Modesto, de plus la AVMA et FDA ont toutes deux confirmé l’utilisation de carcasses d’animaux de compagnie (Perry, 1996). A Sacramento Rendering, un employé a déclaré: «des milliers et des milliers de kilos de chiens et chats sont ramassés et amenés ici chaque jour». Un ancien employé confirme: «les petits animaux constituent une grosse part pour la compagnie» (Eckhouse, 1990). Derechef, pour des raisons de main d’oeuvre coûteuse, les colliers anti-puces contenant des insecticides organophosphates toxiques ne sont couramment pas retirés avant la fabrication. Une enquête de 1998 de la FDA a également détecté la solution d’euthanasie sodium penthiobarbital, solution spécifiquement désignée pour tuer chiens, chats et autres animaux et qui, donc, est utilisée dans ce but aux refuges animaliers dans 43 marques et gammes de produits secs pour chiens choisies au hasard. Ces ingrédients sont restitués ensemble, ce qui implique de les faire fondre de façon à séparer les solubles dans la graisse des solubles dans l’eau et des composants solides; ainsi que l’élimination de la majeure partie de l’eau. Alors que cette opération tue les agents de contamination bactérienne, elle altère et détruit également les nutriments vulnérables à la chaleur tels que les enzymes et les vitamines (API, 2002).
En grande partie dus aux risques pour la santé qu’ils posent, les produits dérivés de la viande ont été bannis du Royaume-Uni depuis 1990 (Peden, 1999). Cependant, l’utilisation de sous-produits animaux et de produits dérivés persiste aux États-Unis malgré les risques évidents pour la santé, et pour des raisons de profit. En 1991 une usine de fabrication dans le Green County (N. C.) paya 2,4 a 2,7 cents par livre pour les carcasses de cochons, et le prix en vigueur pour les volailles était de 0,02 à 0,04 cents par livre (Barker & Williams, 1993). Avec des prix comme cela ajoutés à l’ignorance généralisée des consommateurs quant à la nature véritable des ingrédients contenus dans les produits dérivés de nourriture pour animaux, il n’est donc pas étonnant que la nourriture pour animaux contienne jusqu’à 50% de produit dérivés
3 – CORPS GRAS DES RESTAURANTS ET AUTRES GRAISSES
Dans la nourriture industrielle, la saveur de nombreux ingrédients au goût autrement mauvais pour les animaux est améliorée en saupoudrant les croquettes avec un mélange de graisses animales raffinées, de saindoux, de corps gras de restaurants, et d’autres huiles considérées trop rances ou inconsommables. La plupart des chats et chiens adorent le goût de ces graisses ajoutées en spray, qui agissent également comme facteur d’attraction et de dépendance, sans compter que les fabricants peuvent y ajouter des additifs de saveur. L’odeur émanant d’un sac ouvert de nourriture pour animaux est suscitée par ces graisses (Perry, 1996); cette odeur est également importante pour les chiens et chats qui se fient en grande partie à leur sens de l’odorat.
Les déchets d’abattoirs, les rejets de supermarché et les graisses usagées de restaurants sont tous utilisés comme sources de gras, et, en particulier, les graisses usagées de restaurants sont devenues un composant majeur des graisses animales par classe d’alimentation au cours de ces 20 dernières années. Les fritures de restaurants entraînent une oxygénation rapide, produisant des radicaux libres, acides gras trans, et autres toxines dangereuses. L’huile qui est utilisée à répétition devient de plus en plus contaminée. Lorsqu’elle se révèle impropre à l’ usage en restaurant, cette graisse peut être stockée à l’extérieur dans des bidons d’environ 200 litres des semaines durant sous des température élevées, sans considération pour la sécurité ou son utilisation ultérieure. Ce produit rance est ensuite acheté par les coupeurs de graisses qui mixent ensemble les graisses animales et végétales, les stabilisent avec de puissants antioxydants pour éviter qu’elles se dégradent davantage, et vendent ensuite les produits mixés aux compagnies de nourriture pour animaux. Ces graisses rances, chargées de conservateurs, sont difficiles à digérer, ce qui peut conduire à une multitude de problèmes de santé chez les animaux, problèmes digestifs, diarrhée, flatulences, et mauvaise haleine (Perry, 1996).
4 – LES DIGESTIFS
Les ingrédients au goût désagréable utilisés dans la nourriture pour animaux de type commercial sont rendus délicieux aux chiens et aux chats par l’addition de ‘digestifs’, euphémisme de l’industrie pour les entrailles partiellement dissoutes. D’après la Small Animal Clinical Nutrition, « La soupe digestive constitue probablement le principal moyen employé ces dernières années dans l’amélioration du goût des croquettes pour chats, et dans un moindre degré, pour chiens » (Lewis et al., 1987). En fait, ces digestifs sont si efficaces que leur accoutumance peut, à long terme, provoquer des symptômes comportementaux de dépendance, nécessitant une patience considérable et de la persévérance lors de la mise en place de changements alimentaires.
Les digestifs sont produits par la dégradation enzymatique contrôlée des intestins, des foies, des poumons, et des divers viscères de poulets (principalement), et d’autres animaux. Un contrôle du Ph inhibe la putréfaction bactérienne et favorise l’autolyse. Le processus s’arrête au stade de digestion partielle via l’ajout d’un puissant acide (généralement phosphorique). Les enzymes et substrats précis utilisés sont jalousement classés secret commercial. Les croquettes pour animaux reçoivent des digestifs secs pasteurisés à 1-3% de concentration pour les chiens et 1-7% pour la nourriture pour chats (Peden, 1999), en saupoudrant le produit fini après l’application de suif, ou bien en mélangeant du suif avec les digestifs avant leur application. Les digestifs sont aussi ajoutés dans les formules semi-humides, semi-sèche, ou en boîte, via portion de sauce ou de jus le cas échéant. (Peterson Co., date inconnue).
Les personnes s’occupant d’animaux sont souvent induits en erreur quant aux effets insidieux des digestifs. Bien que les digestifs soient d’ordinaire seulement autolysés, on considère que certaines entrailles de poulets, certains lots ont plus le goût de bouf, poisson, dinde, etc., que d’autres. C’est le type de digestif ajouté, plutôt que la contenance en viande, qui détermine la désignation de la saveur sur l’étiquette. Indistinctement, des entrailles partiellement dissoutes à ‘saveur de bouf ‘ peuvent être étiquetées ‘ragoût de bouf’, alors que la substitution de digestifs ‘saveur poisson’ va transformer une boîte en ‘hareng de l’océan’.
5 – LES AGENTS CONTAMINANTS DU POISSON
Du vrai poisson est parfois réellement utilisé dans la nourriture pour animaux, cependant, ce poisson est particulièrement sujet aux contaminations bactériennes et toxiques. Contrairement aux autres animaux de rente, le poisson arrive généralement mort à l’usine, parfois mort depuis des jours. A cause du type de bactéries et d’enzymes présents dans le poisson, et des effets de l’oxygène, le poisson se décompose plus rapidement que les autres animaux de rente, produisant l’odeur ‘poissonnière’ bien distinctive du poisson, qui est en fait un signe de détérioration (Anonyme, 2001).
Dans une enquête menée en 2000 sur les échelles de qualité du poisson en vente aux États-Unis, Consumer Reports rapporte qu’alors qu’un 1% seulement des échantillons étaient naturellement décomposés, 28% étaient en voie de détérioration. Entre 3% (basé sur les chiffres de la Commission Internationale de spécifications micro biologiques pour l’alimentation) et 8% (basé sur les directives du gouvernement Canadien) des échantillons présentaient des taux inacceptables d’Escherichia Coli (colibacille), une bactérie potentiellement pathogène certainement originaire de l’eau contaminée par des excréments ou par des pratiques non-conformes aux normes hygiéniques (Anonyme, 2001). Le poisson utilisé dans la nourriture pour animaux est, bien évidemment, de moins bonne qualité.
Des polluants océaniques sont aussi incorporés dans le plancton, les petits poissons, et, successivement, dans les poissons plus gros, concentrés à chaque étape par la solvabilité des graisses et le stockage conséquent de DDT, polychlorobiphényles (PCBs) et autres toxines, et par la capacité limitée des poissons à excréter ces toxines non-naturelles de leur système.
Du mercure est relâché dans l’environnement en quantités non naturelles lors de la fabrication du ciment, du brûlage de charbon pour la houille, et de l’incinération de certains produits. Cela va à la dérive ou s’infiltre dans les égouts, les conduits d’eau, ou est transformé en méthylomercure, une forme plus toxique qui fait son chemin jusqu’à la chaîne alimentaire. Chez les grands prédateurs, tels que le requin et l’espadon, les concentrations en méthylomercure peuvent être 10000 à 100000 fois plus élevées que dans celles des eaux environnantes (Anonyme, 2001). Une enquête de Consumer Reports de 1992 révéla qu’au niveau des poissons de rente, 43% du saumon contenait des PCBs, et que 90% des espadons contenaient du mercure (Peden, 1999). Dans une enquête de l’an 2000, la moitié des échantillons examinés excédaient le ‘niveau d’alerte’ préconisé par la FDA en méthylomercure de 1 part par million (ppm). En fait, le niveau moyen dans tous les échantillons était de 1,11 ppm (Anonyme, 2001).
Une étude par Boyer et associés (1978) a trouvé que les chatons exclusivement nourris de viande rouge ou de thon du commerce pendant 100 jours présentaient des concentrations de mercure et de sélénium dans le sang, les os, le cerveau, les reins, foie, muscles et tissus spléniques. Houpt et al. (1988) ont se sont pareillement aperçus que les chats nourris au saumon présentaient des tissus à taux élevé en mercure et sélénium, et que ces chats étaient moins actifs, vocalisaient moins, bougeaient moins et mangeaient plus que les chats nourris de nourriture commerciale à base de bouf.
Des études faites sur les enfants nés de femmes routinièrement exposées au méthylomercure dans le poisson ont révélé des différences subtiles mais notables au niveau de l’écoute, des fonctions motrices, et des capacités d’apprentissage. Par conséquent, la FDA a mis en garde les femmes enceintes ou désirant avoir un enfant, aussi bien que les mères allaitant et les tout jeunes enfants, de ne pas manger de requin, d’espadon, de tilefish, ou de thazard, dû aux taux potentiellement dangereux de méthylomercure (Anonyme, 2001).
6 – LES MALADIES INFECTIEUSES DUES A CETTE ALIMENTATION INDUSTRIELLE
Il est typique que l’on accorde aux inspecteurs d’abattoirs, quand ils sont présents, pas plus de 1 à 2 secondes pour vérifier la présence de maladies infectieuses, d’infestations parasitaires et de tissus cancéreux ou malades sur chaque carcasse. Les maladies sont nombreuses, qui sont susceptibles d’affecter nuisiblement la santé des consommateurs, qu’ils soient humains, chiens ou chats.
Comme les chats et les chiens ne sont généralement pas consommés par les humains, les restrictions sur l’usage des tissus à risque de contamination par les prions (la cause de la maladie de la vache folle et de son équivalent humain, la maladie de Creutzfeldt-Jacob), tissus tels que ceux du cerveau et tissus spinaux, ne sont normalement pas étendues à la nourriture pour animaux. L’utilisation de viande et de produits dérivés des abattoirs dans la nourriture pour animaux augmente les risques d’encéphalopathie spongiforme subaiguë transmissible (ESST) comme l’encéphalopathie spongiforme féline, qui grignote peu à peu le cerveau, entraînant des désordres neurologiques et de l’organisme variés, et, éventuellement, la mort. Bien que ces maladies incurables n’aient pas été détectées chez le chien jusqu’à présent, la capacité des ESST à traverser la barrière d’un nombre d’autres espèces a été découverte tout récemment, et il n’est absolument pas impossible qu’on découvre par la suite la maladie chez les chiens, comme cela a été le cas pour les chats.
Les bactéries pathogènes et autres micro-organismes peuvent aussi être contractés durant la production, la récolte des ingrédients végétaux, la fabrication, la manipulation, le stockage, la distribution ou le conditionnement, par les sols, l’eau, l’air, les plantes, le fourrage ou les engrais, les animaux, les humains, l’évacuation des eaux usées, les équipements de fabrication, les ingrédients et matériaux d’emballage. Durant les dernières étapes de la fabrication des croquettes, le produit est enrobé avec des digestifs et de la graisse liquide. Bien que la cuisson lors de la fabrication tue les bactéries, le produit final perd de sa stérilité lors du séchage subséquent, de l’enrobage des graisses, et des phases d’emballage du processus de fabrication. La plupart des produits animaux utilisés dans la nourriture contiennent 1000 à 10000 bactéries par gramme. La qualité pauvre des ingrédients dont dépend la nourriture pour animaux, les conditions sanitaires qui laissent à désirer, la cuisson non satisfaisante, ainsi que la recontamination ou les mauvaises manipulations et stockages, augmentent tous le nombre de bactéries (Strombeck, date inconnue).
Les désordres intestinaux comptent parmi les effets secondaires les plus répandus de la contamination bactérienne. La salmonellose est la maladie la plus commune provoquée par la contamination bactérienne dans la nourriture pour animaux, tout comme dans celle de l’homme. Il est estimé que la contamination par la salmonelle des ingrédients à base de protéines animales utilisés dans la nourriture pour animaux varie de 57 à 60%. Pour les ingrédients à base de protéines végétales, le taux est de 36 à 37% (Strombeck, date inconnue). Le poulet est un composant habituel de la nourriture pour animaux: des entrailles partiellement dissoutes de poulets (‘digestifs’) sont très communément ajoutées pour relever la saveur. Bien que le Département de l’Agriculture Américaine (USDA: US Department of Agriculture) rapporte officiellement que 20% de tous les poulets crus sont atteints de salmonellose, des études faites par l’USDA vers la fin des années 80 jusqu’à la fin des années 90 montrent que ces chiffres sont une grossière sous-estimation. Une des études faite plus tôt sur une ferme modèle à Porto Rico en 1987, estime le nombre d’oiseaux contaminés sortant du camion frigorifique à 76%. Lorsque l’enquête fut reconduite les chiffres étaient de 80%. Des études conduites en 1992 par l’USDA sur cinq installations industrielles dans le sud-est des États-Unis trouvèrent que les niveaux de contamination par la salmonelle s’élevaient aux alentours de 58% avant que les poulets n’entrent dans les camions frigorifiques, et 72% après leur ‘bain’ en commun (Eisnitz, 1997). Il n’est pas surprenant que la salmonelle puisse être cultivée/retracée dans les excréments de plus de 30% des chiens. Beaucoup d’entre eux s’en accommodent et ne présentent aucun signe de maladie, mais d’autres peuvent souffrir de diarrhées et de désordres gastro-intestinaux (Strombeck, date inconnue).
Le Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), a été identifié comme la seconde cause bactérienne la plus courante des maladies liées à l’alimentation; elle est souvent présente dans la viande contaminée. La bactérie peut également causer des dérangements gastro-intestinaux. Clostridium perfingens a été identifiée comme la troisième cause bactérienne la plus courante des maladies liées à l’alimentation, et on est bien documenté sur cette maladie chez les chiens et les chats. Alors qu’il est tué pendant la cuisson, ses spores, résistantes aux désinfectants et à la chaleur, survivent et recontaminent le produit fabriqué. Souvent aussi, des souches pathogènes d’Escheridia Coli sont identifiées comme cause de maladie liée à l’alimentation, et sont communément associées à la contamination fécale (Strombeck, date inconnue).
Toutes ces bactéries peuvent être présentes en petit nombre dans les intestins d’animaux cliniquement sains. Cependant, présentes en grand nombre, les souches pathogènes ou leur maladie concourante ou bien le stress peuvent causer des désordres intestinaux tels que diarrhée, ou tels que la maladie rénale (qu’on a supposé trop souvent n’être qu’une conséquence inévitable du vieillissement), et des signes non-spécifiques de maladies. La fermentation des fortes concentrations de composants difficiles à digérer dans la nourriture à bon marché, comme la cellulose et la fibre hémicellulosique, fait également augmenter le nombre de bactéries de 100 à 1000 fois dans le côlon des animaux de compagnie (Strombeck, date inconnue).
Les toxines produites par ces bactéries sont de trois types. Les entérotoxines qui s’attachent à la membrane muqueuse intestinale, stimulent la sécrétion des fluides et provoquent la diarrhée. Ces bactéries et leurs toxines sont généralement inactivées par la cuisson lors de la fabrication. Les cytotoxines tuent les cellules des muqueuses directement. Les endotoxines sont en partie formées de la structure cellulaire des bactéries Gram négatives comme la salmonelle et l’ Escherichia Coli, et ne sont pas inactivées lors de la fabrication (Strombeck, date inconnue). De même que les hautes températures utilisées durant la fabrication tuent les bactéries, elle peuvent aussi produire une désintégration bactérienne, ce qui relâche plus d’endotoxines dans les organismes(Peden, 1999).
Les protozoaires parasitaires peuvent également contaminer la nourriture destinée aux animaux. Toxoplasma gondii, par exemple, est un agent causatif de toxoplasmoses, qui peut infester les humains, chats et chiens. Les chats y sont le plus vulnérables entre les âges de deux semaines à trois ans. Les symptômes d’infestation sévère comprennent des difficultés respiratoires pour cause de pneumonie s’aggravant rapidement, accompagnée de fièvre intraitable. La mort s’ensuit généralement dans les trois semaines. Une incapacité à se reproduire et des morts néonatales peuvent aussi en résulter. Certains chats sont porteurs de la maladie sans les symptômes, mais peuvent la transmettre à d’autres. Les femmes enceintes devraient prendre de grandes précautions afin d’éviter le contact avec les litières, et porter des gants lorsqu’elles font du jardinage car la contamination peut entraîner des problèmes congénitaux des yeux et du cerveau chez l’enfant humain (Peden, 1999).
7 – LES AFLATOXINES ET VOMITOXINES
La plupart des marques commerciales de nourriture carnée sont produites en très grandes quantités, et stockées pendant longtemps dans les entrepôts, chez les détaillants et chez les particuliers. Cela crée un terrain favorable aux mycotoxines, maladies causées par les toxines fongiques. L’une d’elles, l’aflatoxicose, causée par les produits toxiques de l’Aspergillus flavus est la plus importante (Peden, 1999). Les Aflatoxines sont hépatotoxiques (toxiques pour le foie), tératogènes (cause de difformités congénitales), cancérigènes, et immunodépressantes. Le symptôme le plus commun chez les animaux se traduit par des défaillances hépatiques, et comprend jaunisses, perte de la vue, tournis, chutes et convulsions (Blood & Studdert, 1988). La vomitoxine est moins grave, causant inappétence, vomissements et diarrhée (API 2002).
En 1995, Nature’s Recipe retira des rayons des milliers de tonnes de nourriture pour chiens occasionnant une perte de 20 millions de dollars après que des consommateurs se furent plaints que leurs chiens vomissaient et perdaient leur appétit. La vomitoxine fut identifiée comme en étant la cause. En 1999, la compagnie Doane Pet Care dans le Tennessee rappela tous ses produits expédiés au Texas et en Louisiane à cause d’une irruption d’aflatoxine qui coûta la vie à 55 chiens. La compagnie Doane Pet Care est le plus gros fabriquant privé de marques de nourriture pour animaux aux États-Unis, et le second plus gros producteur de croquettes pour animaux. Le rappel des produits comprit Ol’roy (une marque de Wal-Mart) et 53 autres marques (API 2002, Binghan et al. 2004, Peden, 1999).
8 – LES ANTIBIOTIQUES ET LES HORMONES
Dans le but d’augmenter croissance et productivité tout en diminuant les coûts liés à la sustentation des bêtes, et afin d’augmenter les capacités des cochons, vaches et des poulets d’élevage intensif à résister aux conditions non-hygiéniques et hautement stressantes auxquelles ils sont sujets en permanence, les fermiers américains donnent régulièrement aux animaux de ferme de grandes quantités de produits antibiotiques favorisant la croissance, et ont recours à des injections ou des implants d’hormones. Treize millions de livres (environ 7 millions de kilos) d’antibiotiques médicalement importants sont donnés aux animaux de ferme aux États-Unis pour favoriser leur gain de poids (Union of Concerned Scientists, 2001). Comme la nourriture semi-humide contient de 25 à 50% d’eau, des conservateurs anti-microbiens doivent aussi être ajoutés à la nourriture (Perry, 1996). Ces pratiques peuvent entraîner des conséquences néfastes pour la santé chez les consommateurs humains ou animaux sensibles aux résidus d’antibiotiques ou hormonaux.
Etre exposé à long terme à de faibles doses d’antibiotiques joue aussi génétiquement un rôle de sélection pour les populations de bactéries résistantes aux antibiotiques, dont certaines sont pathogènes, avec la possibilité de donner naissance chez l’homme à des maladies incurables. A cause de ces sérieux problèmes de santé, les produits antibiotiques de croissance et les hormones exogènes (dérivées extérieurement) ont été bannis à différents niveaux en Europe (BBC News, 1998), en Australie, et dans d’autres régions du monde. Leur utilisation répétée aux États-Unis viole les recommandations vieilles de dix ans faites par l’Organisation Mondiale de la Santé (World Health Organization, 1997). L’American Medical Association (2001) et l’American Public Health Association (1999) sont également toutes deux opposées à l’utilisation non thérapeutique d’antibiotiques chez les animaux de ferme sains.
Leur utilisation persiste aux États-Unis pour des raisons commerciales. La National Academy of Science estime que l’interdiction complète de l’utilisation largement répandue d’antibiotiques pour les animaux de ferme pourrait augmenter les prix des volailles d’entre 1 et 2 centimes de dollars par livre et le prix du porc ou du boeuf pourrait même passer de 3 à 6 centimes la livre, coûtant au consommateur américain moyen jusqu’à 9,72 dollars par an (NRC, 1999). En même temps, les infections résistantes aux antibiotiques chaque année coûtent à la société américaine dans les 30 milliards de dollars (Frist, 1999) et, aux États-Unis seuls, tuent 60000 personnes (NIAID, 2004).
9 – LES CONSERVATEURS
Afin de retarder la dégradation des marques commerciales produites en grandes quantités et stockées pendant de potentielles longues périodes, et parce que la plupart des aliments pour animaux contiennent en pourcentages élevés des graisses ajoutées, les fabriquants ‘se reposent’ très souvent sur les conservateurs, dont certains sont si toxiques qu’ils ont été bannis de la consommation humaine. Les deux-tiers de l’alimentation pour animaux fabriquée aux États-Unis contiennent des conservateurs synthétiques ajoutés par le fabriquant, et, du tiers restant, 90% inclut des ingrédients déjà stabilisés par des conservateurs synthétiques (Perry, 1996).
Les conservateurs communément utilisés incluent le glycol propylène, qui est connu pour causer des maladies chez les chiens; le propylène gallate, qui est suspecté de provoquer des dommages du foie; l’hydroxyanisole butylique, qui cause dommages du foie, stress métabolique, déformations du foetus, et augmente le sérum-cholestérol; le nitrite de sodium qui peut être métabolisé en de puissants éléments cancérigènes; et de l’éthoxyquine, qui a été interdite de vente à la consommation (humaine) et suspectée de causer de sérieux problèmes de santé chez certains chiens (Pitcairn & Pitcairn, 1995).
L’éthoxyquine (EQ) fut développée par Monsanto dans les années 1950 et premièrement utilisée comme stabilisant pour gomme. L’EQ a également été prouvée efficace comme insecticide, pesticide, fongicide et herbicide. Elle était à l’origine autorisée dans l’alimentation comme stabilisant pour la luzerne, le trèfle, et les herbes données au bétail, à raison de 150 ppm (0,015% par tonne). Bien qu’elle n’ait jamais été prévue à ces fins dans le permis d’origine, et cela en dépit des différences très importantes de digestion et de métabolisme entre les animaux de compagnie et le bétail, on ajouta l’EQ dans la nourriture pour animaux de compagnie car elle relève de la catégorie légale d’alimentation pour animaux (Peden, 1999 & 2004).
Des contrôleurs officiels de la FDA ont reconnu explicitement l’ EQ comme substance toxique et ont autorisé l’administration de minuscules doses au seul bétail uniquement parce que c’était le moyen le plus rentable et le plus puissant conservateur en circuit. Les chercheurs de la FDA et de Monsanto ont à l’origine déclaré que l’EQ commence à se dégrader autour de 160 à 190 degrés Celsius; par conséquent lorsqu’ un produit contenant de l’EQ passe à la cuisson, l’EQ disparaît tout simplement. Des recherches plus tardives ont démontré qu’elle ne disparaît pas, mais qu’elle mute en EQ oxydée. La FDA a permis progressivement d’augmenter l’EQ dans la nourriture pour animaux, parce que, conformément à son rôle premier de protéger la santé humaine, elle porte tout d’abord son attention sur l’alimentation, et non sur les animaux de compagnie. Aujourd’hui, quasiment toute nourriture pour chien est conservée à l’aide d’EQ d’une manière ou d’une autre, bien qu’elle soit absente des étiquettes car elle est ajoutée en amont du processus de fabrication. Il n’y a pas eu d’études à long terme sur la toxicité de l’EQ chez les chiens et chats, mais les éleveurs rapportent que les problèmes liés à la reproduction et les désordres dermatologiques disparaissent lorsque la nourriture contenant de l’EQ est retirée de l’alimentation (Peden 1999 & 2004).
L’hydroxyanisole butylée (BHA) et l’hydroxytoluène butylé (BHT) sont utilisés pour empêcher les graisses, les huiles, et les aliments contenant des graisses de devenir rances; la BHA ou le BHT sont également souvent ajoutés aux matériaux d’emballage de nourriture. En fait, l’utilisation de BHA est quasi universelle, malgré son rôle soit prouvé soit suspecté dans les lésions du foie, problèmes du comportement, et déficiences du cerveau. Des chercheurs ont rapporté que la BHA dans l’alimentation de souris enceintes entraîne des modifications des enzymes du cerveau chez leurs petits, impliquant une diminution d’activité en cholinestérase cervicale de 50%, ce qui pourrait affecter la séquence normale du développement neurologique chez ces jeunes animaux. La BHA et le BHT affectent aussi le sommeil des animaux, leurs niveaux d’agression, et leur poids (Steinman, 1990). Malheureusement pour les animaux en croissance, Hills Science Diet introduit de la BHA dans ses préparations pour chiots et chatons, ainsi que dans leurs formulations adultes (Peden, 1999). Pourtant, malgré les dangers qu’elle présente, il n’est même pas assuré que la BHA remplisse le rôle qu’on lui assigne. D’après Eastman Chemical Products, «rien n’indique que la BHA et/ou le BHT apporte des progrès significatifs dans la stabilité des huiles végétales» (Jacobsen, 1972).
Le nitrite de sodium, souvent utilisé comme agent colorant, fixant, et conservateur, a la capacité de se combiner avec les produits chimiques naturels de l’estomac et ceux présents dans la nourriture pour créer des nitrosamines, qui sont de puissants cancérigènes (Perry, 1996). En réalité, le nitrite de sodium est si dangereux que la FDA a tenté de l’interdire dans les années 80, mais a échoué face au puissant lobby des fabriquants d’alimentation, qui utilisent couramment ses propriétés de colorant et de conservateur (Peden, 1999).
10 – LA FABRICATION – PRIVILEGIER LE CRU AU CUIT
Lors du processus de fabrication, on fait fondre les produits afin de séparer les composants solubles dans les graisses de ceux solubles dans l’eau et de ceux qui sont solides, et l’on utilise un système de chaleur et de pression afin de ‘souffler’ les aliments secs en pépites ou granulés (API, 2002). La cuisson, la réfrigération, la déshydratation, la mise en boîte, l’extrusion, la granulation et le passage au four qui ont lieu durant la fabrication de produits carnés industriels pour animaux soumettent des substances nutritives polyvalentes comme les enzymes et les vitamines, à des températures, pressions et traitements chimiques qui détériorent nettement leur activité biologique, et donc leur valeur nutritionnelle. Par conséquent le produit final doit être renforcé avec des vitamines et des minéraux. Malgré cela, de 7 à 12% de la nourriture pour animaux analysée par les départements américains de l’agriculture a échoué aux analyses chimiques en substances nutritives garanties (Perry, 1996).
Les enzymes, qui aident à la digestion de la plupart des autres substances nutritives, et donc jouent un rôle très important, sont également des plus vulnérables à l’altération par la chaleur ou Ph-induites (séparation moléculaire). Le biochimiste Edward Howell déclare que les enzymes sont «complètement détruits en 2 ou 3 minutes d’ébullition de l’eau. De plus, elles sont détruites jusqu’à 100% par la cuisson, grillade, friture, cuisson à l’étouffée, mise en boîte, et de 80 à 95 pour cent par la demi-heure coutumière de pasteurisation à 60°C. L’assujettissement à une chaleur extrême des enzymes rend la prise de nourriture hautement déficiente en enzymes et cette déficience est communiquée à l’organisme. Je fais ces déclarations seulement après quelques années d’études intensives du sujet et je les considère comme étant essentiellement correctes» (Howell, 1980).
De 1932 à 1942, le docteur Francis Pottenger a conduit sur 900 chats une expérience d’alimentation, afin de déterminer les effets respectifs de la nourriture fraîche par rapport à la nourriture cuite. Son travail soigneusement documenté, plus récemment publié en 1983 sous le nom de Pottenger’s Cats (Les chats de Pottenger), remplit un livre de 126 pages illustré de graphiques et de photos. Pottenger a fait la découverte que les chats mangeant de la nourriture cuite étaient «irritables, tourmentés par la vermine et les parasites intestinaux, souffraient de lésions de la peau, d’allergies, de problèmes cardiaques, rénaux et hépatiques, d’une mauvaise vue, d’infections glandulaires, de désordres articulaires et nerveux». Le groupe alimenté de nourriture crue ne souffrait d’aucune de ces maladies. Pour ces deux groupes, la nourriture, bien qu’essentiellement la même, était cuite pour l’un et laissée crue pour l’autre (Pottenger, 1983). Bien qu’elle date, l’étude bien documentée de Pottenger illustre clairement les bienfaits nutritionnels des aliments frais pour la santé.
11 – TOUTES LES MALADIES DUES A CETTE ALIMENTATION INDUSTRIELLE
Les maladies décrites dans la littérature scientifique provoquées par la prise suivie et à long terme de nourriture carnée en boîte pour chiens et chats comprennent: maladies rénales, hépatites, maladies cardiaques, maladies neurologiques, problèmes ophtalmologiques, désordres musculo-squelettiques et maladies de peau, désordres sanguins, malformations congénitales, fragilisation de l’immunité et maladies infectieuses (DiBartola et al. 1993, Dow et al, 1989, Freytag et al. 2003 et Strieker et al. 1996, se référer aux Appendices ci-dessous).
En tant que vétérinaire praticien, je conviens que les maladies appelées dégénératives, telles que le cancer, les insuffisances hépatiques et arrêts cardiaques, sont bien plus répandues qu’elles ne devraient l’être, et que beaucoup de ces maladies sont aggravées ou directement provoquées par les nombreux ingrédients plus que douteux présents dans les aliments carnés en boîte destinés aux chiens et chats. Les maladies rénales, par exemple, sont l’une des trois premières causes de décès chez les animaux de compagnie, et sont aggravées par une surcharge de protéines s’amassant sur les reins (Di Bartola et al., 1993), ainsi que par la qualité médiocre de la plus grande partie de l’alimentation carnée du commerce. Non diagnostiquée, la maladie rénale peut provoquer l’apparition systématique de toxines, conduisant à un manque d’appétit, un empoisonnement par augmentation du taux d’uricémie, des vomissements, des désordres neurologiques, le décès de l’animal pouvant s’en suivre. La maladie grave et potentiellement fatale de l’hyperthyroïdie chez les chats est d’abord apparue dans les années 70, au même moment où la nourriture en boîte pour animaux faisait son apparition sur le marché, et peut être mise en relation avec les quantités excessives d’iode présente dans ce type de nourriture (Smith, 1993).
MALADIE DES REINS – DU FOIE – MALADIES NEUROMUSCULAIRES ET INFECTIEUSES
Dans le Journal of the American Veterinary Medical Association en 1993, DiBartola et al. ont publié les résultats d’une étude de deux ans faite sur dix chats soumis à un régime de type commercial. 50% (5/10) des chats ont développé une inflammation et scaring des reins (néphrite intersticielle lymphoplasmacystique et fibrose intersticielle).
Dans le Journal of the American Veterinary Medical Association en 1989, Dow et al. ont publié les résultats d’un examen rétrospectif de données de sérum biochimique de 501 chats sur une période de trois ans de 1984 à 1987. 37% (186/501) souffraient de taux en potassium anormalement bas (hypokaliémie). A l’intérieur du groupe des 186 chats atteints d’hypokaliémie, 48% (89/186) présentaient des taux de cholestérol élevés, 46% (88/186) des taux de glucose dans le sang importants, 46% (86/186) de hautes concentrations en sérum urée nitrogène, 43% (73/186) des taux élevés en chlore, et 39% (73/186) de hautes concentrations en créatinine dans le sérum. Les maladies des reins (insuffisances rénales chroniques), du foie, les infections virales ou bactériennes, et les maladies neurologiques ou neuromusculaires étaient toutes significativement associées (p>0,05) à la présence de l’hypokaliémie. Les chats atteints d’une hypokaliémie sévère étaient 3,5 fois plus susceptibles de souffrir d’insuffisances rénales que les chats présentant une hypokaliémie moins sévère.
MALADIES CARDIAQUES – DYSFONCTIONNEMENTS NEUROLOGIQUES – TROUBLES DE LA VUE ET IMMUNODEFICIENCE
Dans Science de 1987, Pion et al. ont mis en évidence des concentrations faibles en plasma taurine associées à des preuves échocardiographiques (ultrasonographiques) de myocardie (infarctus) chez 21 chats nourris de nourriture pour animaux de type commercial. A cette époque, des milliers de chats de compagnie mouraient annuellement de cardiomyopathie dilatée.
Une déficience en taurine, un acide aminé, peut aussi donner naissance à une atrophie de la rétine, causant une diminution de la vue, des atteintes au développement du cortex visuel et du cervelet, stérilité et thromboembolisme. La croissance normale, les fonctions immunitaires et neurologiques dépendent toutes de niveaux adéquats en taurine (Baker & Czarnecki-Maulden 1991, Blood & Studdert 1988, Gray 2004, National Research Council 1986, Palackal et al. 1986, Peden, 1999). Pion et al. ont démontré qu’un apport oral en taurine fait reculer la maladie, d’où le fait que l’on ajoute de nos jours de la taurine dans la majeure partie de l’alimentation carnée ou végétarienne pour animaux.
L’acide aminé L-Carnitine peut être important chez les chiens à risque de cardiomyopathie dilatée. Cette maladie potentiellement fatale du muscle cardiaque affecte environ 2% de tous les chiens, se déclarant avant tout chez les grandes races et les races de chiens géantes. Un petit pourcentage de ces chiens manquent de L-Carnitine, car celle-ci est normalement perdue durant la fabrication, et n’est pas rajoutée à cause des coûts que cela occasionnerait (Porreca, 1995).
DESORDRE SANGUIN
Dans la revue Small Animal Practice, Strieker et al. (1996) ont mis en évidence des signes cliniques de déficience en vitamine K chez les chats nourris de deux types de nourriture de type commercial, à savoir au saumon ou au thon. Des chattes mères et des chatons moururent, alors que les survivants virent leur temps de coagulation sanguine s’allonger. Les autopsies révélèrent des hémorragies dans le foie et les intestins.
MALADIES DE LA PEAU
Dans le Journal of the American Veterinary Medical Association en 1988, Sousa et al. ont examiné 13 chiens présentant des maladies de peau, décrites comme des dermatoses squameuses des jonctions mucocutanées (autour de la bouche et des yeux), des points de pression (comme les coudes), et du tronc. La maladie s’apparentait à ce qui a été naguère appelé le pyodermite du chien, qui est aussi connu pour être une dermatose sensible au zinc. Tous les chiens ont été nourris de croquettes de marques industrielles non appropriées nutritionnellement, et les maladies de peau de tous les 13 disparurent complètement après que leur régime eut été changé en un régime qui répondait aux recommandations nutritionnelles faites par le National Research Council.
MALFORMATIONS CONGENITALES
On trouve de hautes concentrations en rétinoïdes dans certaines formulations de nourriture industrielle pour chats, à cause de l’utilisation de foies d’animaux comme ingrédients. Dans le Journal of Animal Physiology and Animal Nutrition, R, Freytag et al. (2003) ont publié leur étude sur 397 chatons issus de 97 portées de chattes mères nourries d’aliments riches en rétinoïdes. Ils ont démontré que de hautes concentrations en rétinoïdes peuvent entraîner des malformations chez les chatons à la naissance, à savoir palais fendu, cranioschisis (défauts dans la soudure des os du crâne, exposant fatalement le cerveau), mâchoires raccourcies à l’avant (mâchoire inférieure), sténose du côlon (rétrécissement du gros intestin), cour hypertrophié, et agénésie (arrêt du développement) de la moëlle épinière et de l’intestin grêle.
12 – LES VIANDES DITES DE PREMIERE QUALITE
S’il arrive que les animaux de fermes bio échappent aux hormones et aux antibiotiques, et s’il arrive que les animaux de fermes extensives évitent les pires excès de cruauté soufferts par les animaux d’élevage intensif, des enquêtes sur les fermes d’élevage en plein air ou similaires ont à plusieurs reprises révélé que les conditions dans nombre de telles fermes étaient loin d’être humaines ou naturelles et que les animaux y étaient toujours victimes de souffrances considérables. Même les animaux des meilleurs élevages ont toujours à endurer l’expérience violente, effrayante et potentiellement douloureuse de la mort dans les abattoirs modernes, généralement à un stage très prématuré de leur vie.
Une réserve éthique majeure concernant les marques de première qualité est que, contrairement aux marques de qualité moindre qui dépendent largement des produits dérivés des fermes et des industries d’abattoir, ces marques utilisent des animaux tués spécifiquement pour l’alimentation pour animaux, leur fournissant par conséquent un support financier bien plus grand.
13 – CONCLUSIONS
Les régimes commerciaux pour chiens et chats constituent en fait un moyen de se débarrasser à bas prix de nombreux déchets industriels provenant des abattoirs, de la viande 4-M (viande provenant d’animaux morts, mourants, mal en point ou malades), de la viande périmée ou avariée en provenance des supermarchés, des restes d’un grand nombre d’animaux laissés pour compte aux refuges animaliers, des corps gras usagés de restaurants, avec une haute concentration en dangereux radicaux libres et acides gras trans, du poisson périmé ou avarié, présentant un taux de mercure dangereusement élevé, et saturé en polychlorobiphényles et autres toxines. Le produit final est rendu tellement alléchant pour les animaux par l’addition d’une soupe digestive – soupe d’entrailles de poulets partiellement dissoutes – que plus de 95% des animaux en sont ainsi principalement nourris (Perry, 1996), ce qui génère un excédent de 11 milliards de dollars US par an pour l’industrie américaine de nourriture pour animaux (API, 2002).
Les bactéries pathogènes, protozoaires, champignons, virus et prions, ainsi que les endotoxines et mycotoxines qui leur sont associés, auxquels s’ajoutent les résidus d’hormones, d’antibiotiques et de dangereux conservateurs typiquement utilisés dans les régimes carnés commerciaux, présentent également des risque potentiels importants pour la santé de ‘nos’ animaux.
Les maladies décrites dans la littérature scientifique, provoquées par la prise suivie et à long terme de nourriture carnée en boîte pour chiens et chats, comprennent: maladies rénales, hépatites, maladies de coeur, maladies neurologiques, problèmes ophtalmologiques, affections neuro-musculaires, maladies de peau, désordres sanguins, malformations congénitales, fragilisation de l’immunité et maladies infectieuses (DiBartola et al. 1993, Dow et al. 1989, Freytag et al. 2003 and Strieker et al. 1996). En tant que vétérinaire praticien, je conviens que les maladies appelées dégénérantes, telles que le cancer, les insuffisances hépathiques et arrêts cardiaques, sont bien plus répandues qu’elles ne devraient l’être, et que nombre de ces maladies sont très certainement aggravées ou directement provoquées par les nombreux ingrédients plus que douteux présents dans les aliments carnés en boîte destinés aux chiens et aux chats. Les maladies rénales, par exemple, sont l’une des trois premières causes de décès chez les animaux de compagnie, et sont aggravées par une surcharge de protéines s’amassant sur les reins (Di Bartola et al., 1993), ainsi que par la qualité médiocre de la plus grande partie de l’alimentation carnée du commerce. Non diagnostiquée, la maladie rénale peut provoquer l’apparition systématique de toxines, conduisant à un manque d’appétit, un empoisonnement par augmentation du taux d’urécémie, des vomissements, des désordres neurologiques, le décès de l’animal pouvant s’ensuivre. La maladie grave et potentiellement fatale de l’hyperthyroïdie chez les chats est d’abord apparue dans les années 70, au même moment où la nourriture en boîte pour animaux faisait son apparition sur le marché, et peut être mise en relation avec les quantités excessives d’iode présente dans ce type de nourriture (Smith, 1993).
La solution qui mettrait fin aux énormes souffrances, à la mauvaise santé et à la mort infligées littéralement à des milliards d’animaux de rente et de compagnie par la nourriture carnée de type commercial passe par l’éducation des ‘propriétaires’ d’animaux de compagnie sur les ingrédients à risque endémique à ces régimes, et sur aux alternatives saines qui existent.
Pas de sous-produits animaux ou coproduits animaux
Pas de farine de viande; de volaille, de poisson, de bœuf…, pas de farine de maïs, de blé…
Pas de céréales; maïs, blé, orge, le riz étant le mieux toléré il peut être présent en quantité raisonnable.
Pas de gluten de blé, gluten de maïs ou gluten de riz
Pas d’hydrolysats de protéines
Pas de conservateurs et d’antioxydants chimiques tels que :
Ethoxyquine (EQ) = E324
BHA = hydroxyanisole butylée = E320
BHT = hydroxytoluène butylé = E321
Pas de nitrite de sodium = E250
Pas de propylène glycol = E1520
Pas de propylène gallate (ou gallate de propyle) = E310
Vous trouverez ici des informations sur la toxicité, les caractéristiques et la composition des additifs alimentaires industriels
A éviter aussi :
Cellulose = E460
Pulpe de betterave
Sucres
OUI aux conservateurs naturels :
Les tocophérols (E306), vitamine E
L’extrait de romarin.
Les nourritures conservées avec ces agents naturels se gardent moins longtemps que les autres, mais ne sont pas toxiques, ni cancérigènes.
N’achetez pas ses croquettes :
Lorsque vous lisez la composition des croquettes, le premier ingrédient est celui qui est en plus grande quantité dans l’aliment, donc si des céréales apparaissent en première position, le maïs en général, ou de la farine de volaille…, ne donnez pas ces croquettes à votre chat (ou chien).
En construction…
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Il existe trois types de groupes sanguins chez le Chat : A, B, ou plus rarement AB.
Les chats de groupe B possèdent des anticorps spontanés anti-A en grande quantité.
Lors de l’allaitement, ces anticorps naturels peuvent provoquer un empoisonnement chez les chatons.
Ce phénomène apparaît essentiellement chez des chatons de groupe A lorsque la mère est de groupe B.
Quelles conséquences ?
En terme de sélection : Les femelles de groupe A ou AB peuvent donner naissance à des chatons du groupe B en fonction des accouplements qui auront été effectués, une sélection d’une femelle du groupe B peut alors engendrer des risques d’Erythrolyse Néonatale.
Pour les chatons : Risque d’Erythrolyse Néonatale des chatons du groupe A ou AB si la mère est du groupe B(bb)
Une grave maladie héréditaire
Le Syndrome de Nudité se caractérise par l’absence de pelage et une forte sensibilité aux infections. Les chats atteints présentent une absence de pelage dès la naissance avec une peau grasse et ridée. On verra apparaître un duvet de poils épars et très courts que l’animal conservera tout au long de sa durée de vie.
La sensibilité accrue aux infections conduira inévitablement à la mort de l’animal.
Une maladie évitable grâce à un test ADN
Environ 3,2% des Sacré de Birmanie en France sont porteurs de la mutation génétique responsable du Syndrome de Nudité. Un éleveur peut accoupler sans le savoir un mâle porteur et une femelle porteuse et engendrer une portée avec des chatons atteints.
Un chat reproducteur qui est porteur sain, ne développe pas la maladie mais la transmet à 50% de sa descendance. En se reproduisant beaucoup, il propage alors la maladie au sein de la race et contribue à augmenter la fréquence de la mutation et à multiplier le nombre de chatons atteints.
Lorsque qu’un chaton est atteint par la maladie, cela signifie que ses deux parents sont porteurs sains. L’éleveur non sensibilisé au Syndrome de Nudité peut accoupler sans le savoir des reproducteurs porteurs de la mutation et faire naitre des chatons atteints.
Un test ADN, appelé test NUDE permet de dépister le Syndrome de Nudité chez le Sacré de Birmanie avec une fiabilité supérieure à 99%.
Éviter de faire naitre des chatons atteints
L’éleveur pour sécuriser son élevage et ne pas prendre le risque de faire naitre des chatons atteints, doit absolument dépister ses reproducteurs à l’aide du test NUDE.
Lors de l’acquisition d’un chaton pour la reproduction ou lors de l’utilisation d’un reproducteur pour une saillie, l’éleveur vérifie le statut génétique du chat pour le Syndrome de Nudité en demandant le résultat du test ADN.
Un test ADN facile à réaliser
Le vétérinaire réalise un prélèvement par simple frottis buccal qui est envoyé au laboratoire. Le résultat, délivré en quelques jours, indique si le chat testé est sain, porteur sain ou atteint du Syndrome de Nudité. Le résultat délivré sous la forme d’un certificat génétique doit être utilisé comme une garantie dans le cadre de la reproduction.
Le vétérinaire qui observe une sensibilité aux infections, accompagné d’absence de pelage chez un chaton Sacré de Birmanie peut mettre en œuvre le test ADN pour confirmer ou infirmer le diagnostic du Syndrome de Nudité.
L’éleveur qui connaît le statut génétique de ses chats peut sélectionner ses reproducteurs, adapter les accouplements, éviter de faire naitre des chatons atteints et limiter la propagation de cette grave maladie dans la race.
Pour en savoir plus : http://www.loof.asso.fr
Ne pas confondre Covid-19 et Coronavirus félin : https://blog.loof.asso.fr/
La Polykystose Rénale conduit à une insuffisance rénale. Environ 15% des Persans sont atteints par une forme plus ou moins grave de cette maladie. Un test ADN fiable permet au propriétaire de dépister précocement son chat susceptible de développer cette maladie, et permet à l’éleveur de sélectionner les reproducteurs pour éviter de faire naitre des chatons atteints et de propager la maladie.
Une grave maladie héréditaire
La Polykystose Rénale se caractérise par la présence de kystes dans les reins qui compriment le tissu rénal et empêchent le rein de fonctionner correctement. Les kystes se multiplient et grossissent conduisant à une insuffisance rénale qui s’exprime généralement entre 3 et 10 ans. Le chat boit et urine alors davantage. Puis d’autres signes peuvent se manifester : perte d’appétit, perte de poids, vomissements, léthargie, etc.
Le rythme de croissance des kystes est très variable d’un chat à l’autre : certains chats peuvent développer une forme grave dès 1 an et mourir prématurément ; d’autres chats peuvent exprimer une forme très légère d’insuffisance rénale après 10 ans.
Une maladie fréquente
Environ 15% des Persans en Europe sont porteurs de la mutation génétique responsable de la Polykystose Rénale. Le chat qui porte une seule mutation (hétérozygote) développe cette maladie (dominante) et la transmets à 50% de sa descendance. Le chaton qui porte deux mutations (homozygote muté) n’est pas viable et meurt dans l’utérus de la mère.
La Polykystose Rénale touchent de nombreuses races de chats et aussi tous les chats croisés ou les chats de maison apparentés au persan (chats à poils longs). La maladie est assez fréquente pour les races suivantes : Persan, Exotic, Scottish Fold, British ; et décrite également pour les races suivantes : Maine Coon, Ragdoll, Sacré de Birmanie, Chartreux, Selkirk Rex…
Une maladie évitable
Un chat qui porte la mutation mais qui n’a pas encore exprimé de symptômes de la maladie risque d’être utilisé en reproduction et contribue alors à augmenter la fréquence de la mutation et à multiplier le nombre de chatons atteints dans la population.
Un test ADN, appelé test PKD permet de dépister la Polykystose Rénale chez le Persan et chez de nombreuses autres races de chat avec une fiabilité supérieure à 99%.
Lors de l’acquisition d’un chaton pour la reproduction ou lors de l’utilisation d’un reproducteur pour une saillie, l’éleveur vérifie le statut génétique du chat pour la Polykystose Rénale en demandant le résultat du test ADN. Un particulier qui fait l’acquisition d’un chaton peut s’assurer également auprès de l’éleveur que le chaton est sain pour la Polykystose Rénale.
Un test ADN facile à réaliser
Le vétérinaire réalise un prélèvement par simple frottis buccal qui est envoyé au laboratoire. Le résultat, délivré en quelques jours, indique si le chat testé est sain ou hétérozygote pour la Polykystose Rénale. Le résultat délivré sous la forme d’un certificat génétique doit être utilisé comme une garantie dans le cadre de la reproduction ou pour justifier la vente de chatons exempts de Polykystose Rénale.
Le vétérinaire qui soupçonne des problèmes rénaux chez un Persan (ou dans une autre race) peut mettre en œuvre le test ADN pour confirmer ou infirmer le diagnostic de Polykystose Rénale. Si le chat est hétérozygote, le vétérinaire pourra proposer un suivi médical qui permettra d’anticiper l’apparition de l’insuffisance rénale, d’adapter l’alimentation, d’améliorer le bien-être du chat et de nettement prolonger son espérance de vie.
L’éleveur qui connaît le statut génétique de ses chats peut sélectionner ses reproducteurs, adapter les accouplements, éviter de faire naitre des chatons atteints et limiter la propagation de cette grave maladie rénale dans la race.
Quels sont les aliments dangereux
pour le chat?
Suite en construction…
Les plantes d’intérieures ou d’extérieures
peuvent être un danger
L’animal s’intoxique principalement en mordant les tiges ou les feuilles mais également, notamment pour le chat, en léchant son pelage souillé.
Le latex est très irritant pour les tissus avec lesquels il entre en contact : la bouche (hypersalivation, sensation de brûlure…), le pharynx (gêne respiratoire), l’estomac (vomissements…), la cornée (kératite, ulcère cornéen lors de projection de sève dans l’œil), la peau, etc. L’évolution se fait sur quelques jours
Le chat peut parfois présenter en plus des signes « classiques » des complications rénales. Les signes de néphrite (crise d’urémie) apparaissent 1 à 2 semaines après les premiers signes cliniques. Du fait de lésions rénales, le taux de mortalité n’est pas négligeable.
Voici donc une liste des plantes dangereuses pour nos félins :
Abrus Precatorius, Acalypha, Aconit, Adenium, Aglaonema, Allamanda, Alocasia, Aloès, Amandier, Amaryllis, Anthurium, Arum, Asparagus, Avocat, Azalée,
Bégonias, Belladone, Browallia, Brunfelsia, Buis
Calla, Caladium, Cerisier de Jerusalem, Chelidoine, Chlorophytum, Chrysanthème, Ciguë, Clivia, Cociacum variegatum (Croton), Codiaeum, Colchique, Corynocarpus, Crinum, Cycade du Japon, Cycas, Cyclamen, Cytise,
Datura, Dieffenbachia, Digitale, Diplodenia, Dracaena,
Eucalyptus, Euphorbia pulcherrima (étoile de Noël), Euphorbia milli,
Ficus, Flax, Fougère,
Genèvrier, Ginkgo Biloba, Glycine, Gui,
Haemanthus, Hellebores, Hémérocalles, Hippeastrum, Hortensia, Houx, Hydrangea,
If, Iris,
Jacinthe, Jasmin, Jonquille,
Kalanchoe,
Laurier Rose (Nerium oleandu), Laurier Cerise, Lierre, Lys,
Monstera Deliciosa (Philedendron Pertusum) , Muguet,
Narcisse,
Palmier de Madagascar, Pedilanthus, Philedendron, Pied d’Alouette, Piment d’ornement, Poinciana (Mimosa du Japon), Poinsettia, Pottos, Primevère,
Rhododendron, Rhubarbe, Robinia pseudoacacia,
Sanseveria, Scefflera, Solanum pseudocapsicum (Pommier d’amour), Solanum Jasminoide (Faux Jasmin), Spathiphyllum, Syngonium,
Tabac de Virginie, Thuya, Troène, Tulipe,
Xanthosoma sp
Yucca
Zantedeschia (Arum des fleuristes)
Voici quelques exemples des symptômes que peuvent causer les plantes de jardin dangereuses pour les chats.
Aconit : troubles digestifs
Amandier : troubles respiratoires et convulsions, jusqu’à la mort
Azalée : salivation, faiblesse, morts fréquentes
Buis : troubles digestifs et neurologiques. Mort par paralysie respiratoire
Chélidoine : plante sauvage, troubles neurologiques
Ciguë : plante sauvage, excitation puis apathie, troubles respiratoires
Colchique : attention, 2 à 48h de latence
Cytise : troubles respiratoires et neurologiques
Datura : troubles digestifs et neurologiques
Digitale : troubles cardiaques
Eucalyptus : troubles digestifs pouvant évoluer en coma et mort
Fougère : diarrhée hémorragique
Genévrier : plante sauvage, irritations des muqueuses et troubles digestifs
Ginkgo biloba : par ingestion et contact
Hellébores : troubles digestifs
Hortensia : asphyxie jusqu’à la mort
If : troubles digestifs et neurologiques
Iris : troubles neurologiques avec ataxie
Jonquille : troubles digestifs
Lauriers dont laurier rose : troubles cardiaques
Lys : symptômes sur plusieurs jours
Muguet : symptômes digestifs et cardiaques
Piment d’ornement : troubles digestifs
Robinier : symptômes digestifs et fatigue
Tabac de Virginie : troubles digestifs et respiratoires, jusqu’au coma
Thuya : par ingestion et contact, gastroentérite, atteinte du foie et des reins
Dans la maison aussi,
prudence
Tout comme un bébé ou un jeune enfant, votre chaton est attiré par toutes les petites choses qui roulent, bougent ou font du bruit.
Sa grande curiosité lui fera oublier le danger, le risque de chute, d’étranglement, d’étouffement, de perforation, d’occlusion…
Attention :
aux billes, perles, petits objets en général, trombones, punaises, fils électriques (les chatons adorent les mordiller), au fil du fer à repasser quand il est branché, sacs en plastiques, liens des sacs poubelles, élastiques, chouchous, fils de laine, ficelle, …
aux produits d’entretien, aux éponges, aux médicaments, etc., laissez-les hors de porté de votre chat/chaton (fermé dans un placard)
Attention l’aspirine et le paracétamol sont mortels
aux fenêtres ouvertes, risque de chutes, de fugue
aux cuvettes des toilettes, noyade pour le chaton
aux radiateur, brulures, risque de se coincer les griffes entre les lames des radiateurs
si votre chat sort ; accident de route, bagarre avec d’autres chats, maladies, vol, voisins détestant les chats ; empoisonnement, chat tué par carabine ou fusil, maltraitance
au bac à compost
attention aux plantes toxiques
aux aliments toxiques ; Chocolat, Ail, Oignon, Échalote, Avocat, Noyaux ou pépins, Raisins secs, Noix, Blanc d’œuf, Produits laitiers, Thé et café, Bonbons, Pain, Champignons, Aliments périmés ou avariés, Alcool et tabac…
l’antigel, sel de déneigement
attention aux Huiles essentielles contenant des phénols et des cétones, mortel pour le chat. (voir l’article ci-après)
Vous pouvez laisser votre chaton jouer avec une boule de papier, un plumeau, mais seulement sous votre surveillance et pensez surtout à ramasser le jouet dans un tiroir lorsque vous ne jouez plus avec lui. (Si le plumeau est caché sur une étagère, il trouvera le moyen d’aller le chercher)
Certains accidents vous paraitront peut-être stupides, mais cela arrive plus souvent que l’on ne croit.
Les huiles essentielles et les chats…
Prudence !
Soyez donc très vigilant si vous utilisez des huiles essentielles et demandez toujours conseil à votre vétérinaire et à un vétérinaire spécialisé en aromathérapie.
En diffusion ou en application locale certaines HE peuvent être très nocives et mortelles pour nos compagnons à quatre pattes. Le chat s’intoxique plus ou moins vite et parfois immédiatement.
Les huiles essentielles dangereuses pour nos chats sont celles contenant des PHENOLS qui sont Hépatoxiques et celles contenant des CETONES qui sont Neurotoxiques et abortives (avortement).
Voici une liste non exhaustive d’HE qu’il ne faut pas utiliser en présence de nos chats en diffusion et surtout pas en application sur le pelage de nos compagnons :
Huiles essentielles à PHENOLS
Basilic, Bay St Thomas, Cannelle de Ceylan, Citronnelle (eugénol), Clou de girofle, Estragon, Eucalyptus à cryptone, Girofle (eugénol), Laurier noble, Lemongrass, Magnolia, Muscade, Origan (thymol et carvacrol), Pin de Patagonie, Ravensare anisé, Sarriette (carvacrol) , Serpolet, Thym vulgaire (thymol), Ylang-Ylang,…
Huiles essentielles à CETONES
Camomille, Camphre, Carvi (carvone), Cèdre, Eucalyptus à cryptone, Eucalyptus mentholé, Géranium, Hysope, Immortelle, Jasmin absolu, Lavande, Lavandin, Menthe poivrée (menthone), Romarin Cinéole, Romarin Verbénone, Sarriette, Sauge officinale (thuyone), Serpolet, Thuya occidental (thuyone), Valériane,…
La composition sur les flacons d’HE n’est pas souvent très détaillée. Si vous souhaitez utiliser des HE en diffusion, il serait donc prudent de vérifier la composition complète pour être sur qu’il n’y ai pas de danger pour votre chat.
Pour les huiles essentielles que vous souhaitez utiliser, qui sont sans danger pour nos chats, diffusez-les hors présence de vos compagnons à 4 pattes, seulement 1/4 d’heure et bien aérer la pièce avant de les réintroduire.
Cliquez ici pour trouver quelques compositions d’HE.
Attention à la perméthrine
La perméthrine n’est pas tolérée chez le chat, elle provoque des symptômes type convulsion, hyperesthésie, hyperthermie, hyper salivation, pertes d’équilibre… Ces symptômes sont réversibles à condition d’être traités à temps, sans quoi l’empoisonnement peut être fatal. Cette intolérance est due à un défaut en glucuronyl transférase, une enzyme de détoxification commune chez les autres mammifères. Ce défaut rend également le chat intolérant au paracétamol et à de nombreuses huiles essentielles.
L’utilisation d’antiparasitaires externes à base de perméthrine est donc formellement contre-indiquée chez le chat.
Mortel pour le chat
Les symptômes initiaux sont le vomissement, la salivation et la décoloration de la langue et des gencives. Au bout de deux jours, les dommages corporels sont évidents et apparaît une jaunisse. Contrairement à ce qui se passe chez l’homme, ce ne sont pas les dommages hépatiques qui causent la mort mais c’est la production de méthémoglobine et de corps de Heinz dans les globules rouges qui empêche le transport de l’oxygène dans le sang, provoquant une mort par asphyxie.
Dans le cas d’une ingestion supposée pour les chats, il est important de consulter un vétérinaire immédiatement pour une désintoxication.
par Marie Hélène Bonnet
Celle qui veut qu’un chat heureux doit être un chat qui sort librement en extérieur est tenace mais fausse, voir dangereuse pour nos petits félins domestiques.
Nous savons tous qu’un chat peut se faire écraser, c’est d’ailleurs la principale chose à laquelle nous pensons quand on envisage de laisser sortir Minou.
Mais on ignore la plupart du temps que l’espérance de vie chez le chat est actuellement de 19 ans pour un chat d’intérieur, et seulement 4 ans pour un chat qui sort en liberté. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Un chat n’a besoin de sortir que s’il n’a pas ce qui lui est nécessaire chez lui : une litière propre, un espace de jeu suffisant et ludique, une gamelle d’eau et à manger à volonté. Ajoutez-y une dose de caresses et d’amour et il sera heureux comme tout. Eventuellement une sortie en laisse dans un endroit calme et sans danger pour vous faire plaisir, à lui et à vous.
Dangers, dangers mais quels sont ces fameux dangers qui guettent not chats dehors ? D’abord la route, mais aussi les pièges, les chasseurs en campagne qui de loin ont tôt fait de confondre lapin et chat. Mais nous oublions le vol pur et simple, l’enfermement involontaire, surtout en période de vacances : Minou a peur et se réfugient dans le garage d’un voisin. Le voisin part pour 4 semaines camper et ne voit pas Minou caché sous une bâche, il ferme la porte et voilà Minou sans eau, et sans nourriture en pleine chaleur… Parlons aussi des poisons pour le chat : un peu de goudron frais rebouche un nid de poule, Minou marche dessus, il a plein de goudron sur la patte, il se cache dans un buisson et nettoie sa patte souillée. Quelques minutes plus tard il titube, il perd connaissance et il est déjà trop tard. Une abeille se trouvé dérangé par Minou qui veut jouer avec, elle le pique à la gorge… Un oiseau vient de se nourrir de quelques baies de gui, Minou réussi à l’attraper, il avale le petit oiseau repu, et Minou commence à montrer des signes de faiblesses. On court chez le vétérinaire qui ne sait pas ce qui se passe, et Minou ne s’en remet pas… La piqûre d’une vipère peut aussi lui être fatale.
Et les maladies transmissibles par les bagarres et les rapports sexuels du chat, tel que le FIV ou le FeLV qui sont mortelles et inguérissables. Mais aussi le coryza, le typhus, et autres saletés que les chats errants se transmettent à qui mieux-mieux, et les vaccins ne suffisent pas toujours à les protéger… Sans omettre les blessures plus ou moins graves qui peuvent être provoquées par d’autres chats, mais aussi chiens ou animaux divers, y compris bipèdes…
Je vous passerais le passage sur les trafics de fourrures et les ramassages d’animaux errants qui finissent euthanasiés dans un refuge dans le meilleur des cas.
Alors, reprenons notre réflexion, est-il vraiment nécessaire de laisser Minou sortir ? Ne serait-il pas plus prudent de le sortir en laisse s’il le demande vraiment ? N’est-ce pas plutôt pour soulager notre conscience parce qu’on le croit plus heureux qu’on veut le faire sortir ? Préfère-t-on vivre 4 ans avec Minou qui n’est jamais là ou 18 voir 19 ans avec Minou sur les genoux qui ronronne ?
A vous de choisir en connaissance de cause !
Comment bien choisir son thérapeute?
L’attention et l’amour que nous leur portons nous font parfois oublier leur vraie nature. De ce fait, nous leur donnons une place et une éducation qui peuvent leur faire perdre leurs repères. De là peut naître une anomalie du comportement.
Nos attentes à leur sujet peuvent aussi créer un trouble. Soit cette attente n’est pas perçue, soit elle est au-dessus de leurs capacités. Un animal reste un animal et ne peut être comparé à un humain, surtout dans son éducation.
Pour cela, on peut avoir recours à un comportementaliste, un psychologue du chat.
La plupart du temps, une étude de l’éducation et du mode de vie, une modification d’attitude de la part du ou des maître(s), suffisent à faire revenir les choses à la normale.
Les premiers pas vers ce retour à la normale est l’acceptation par le maître de ses erreurs, et le plus difficile du travail est bien là ! (j’en sais quelque chose, quand j’ai fait appel à une comportementaliste pour mon chien il y a quelques années, je refusais d’admettre que ma façon de faire pouvait être la cause de mes problèmes relationnels avec mon chien). Une fois cela admis, le rapport maître/animal peut reprendre un cours acceptable et plus vivable pour tous sans pour autant moins aimer son chat, ou passer moins de temps avec lui, au contraire même ! Ce moment redevenu agréable pour tous, se prolongera.
Vous pourrez alors partager de nombreuses années de bonheur et d’amour dans le respect du mode de vie de chacun.
Beaucoup de comportementalistes du chat sortent d’écoles spécialisées. Ces écoles proposent des cours sur 2 années, principalement basés sur le mental du chien, puis en fin de deuxième année, on étudie quelques jours le chat.
Les élèves s’installent avec un joli diplôme non reconnu par l’état, et traitent chats et chiens. Ces personnes croyant bien faire, appliquent ce qui leur a été appris, et font énormément de dégâts sur les chats.
J’ai entendu parler d’un confrère qui avait recommandé de frapper un chat malpropre et de lui mettre le museau dans ses excréments. Ça marche très bien sur le chien, mais sur le chat, cela revient à lui dire « tu n’as pas fait assez ! » Il va donc s’empresser de recommencer tous les jours. Quel beau résultat pour une centaine d’euros !
On apprend à ces comportementalistes qu’il faut voir en cabinet l’animal pour estimer son état. Sur un chien, c’est parfait, sur un chat, on ne verra rien à part un animal perturbé par le trajet et les odeurs inconnues qu’on lui inflige ! Certains se déplacent, moyennant finances, à votre domicile pour évaluer l’état d’esprit de votre chat : avez-vous déjà vu votre chat en présence d’inconnus agir comme d’ordinaire ? Certainement pas ! Vous avez donc payé pour rien cette visite. Un chat se consulte UNIQUEMENT par téléphone, et après avoir rempli un long questionnaire qui aidera le thérapeute à comprendre le mécanisme du problème et à le démonter pour ramener les choses à la normale.
J’ai dû intervenir souvent après les ravages commis par ces comportementalistes, qui ne se rendent pas compte de leur incompétence envers le chat, et qui s’imaginent être plus qualifiés parce que détenteur d’un diplôme inutile, coûteux, et non reconnu par les autorités !
Restons réalistes et remettons les choses à leur place :
– Le vétérinaire soigne le physique de l’animal, il ne connaît en aucun cas son mental et sa façon de raisonner, seule sa physiologie peut être soignée
– Le comportementaliste chiens et chats a appris comment raisonne un chien, et applique les mêmes théories d’une espèce à l’autre créant ainsi des troubles encore plus importants
– Le comportementaliste du chat, qui ne connaît que cette espèce, et qui raisonne en « chat », qui vous sortira de votre problème pour 30 à 60 euros maximum, en fonction du nombre de suivis à réaliser, et une étude approfondie du cas de votre chat. Le tout doit être fait par mail, téléphone, et fax uniquement. Un suivi doit être assuré gratuitement après l’élaboration de la thérapie pour vérifier que tout se déroule normalement dans le cadre d’une consultation de base, sans suivis réguliers. Un bilan fait par un vétérinaire pour éliminer toutes causes médicales sera peut être demandé, en fonction du trouble. Il vous sera éventuellement demandé une mise en contact avec le vétérinaire si certaines molécules s’avèrent nécessaires, que lui seul peut prescrire. Des fleurs de Bach, de la phytothérapie ou de la naturopathie peuvent vous être recommandées. En aucun cas de l’homéopathie, réservée aux vétérinaires spécialisés. Attention la phytothérapie et la naturopathie dépendent de diplômes spécifiques, on ne s’improvise pas naturopathe en ayant lu quelques ouvrages sur la question. En effet, prenons l’huile essentielle d’orange, qui calme l’humain et l’apaise, chez le chat elle a des propriétés répulsives. Ce qui fonctionne chez l’humain ne fonctionne pas forcément de la même manière sur les animaux. Il suffit de voir les effets néfastes du paracétamol sur les animaux pour comprendre !
RESTEZ VIGILANT pour la santé mentale de vos animaux, et pensez à demander à votre thérapeute s’il a un diplôme, s’il vous répond par la positive, ne donnez pas suite !
Un comportementaliste spécialisé du chat a étudié seul, sur recommandation d’un confrère, et a lu des dizaines d’ouvrages spécialisés sur l’éthologie du chat. Il a appris à penser chat, à réagir chat, et à comprendre le problème avant même que vous finissiez de l’exposer !
La plupart des comportementalistes sortent de ces écoles pour chiens.
Ils se regroupent sous un label de qualité afin de se faire valoir, et de se faire croire qu’ils ont la connaissance. Ils renient les véritables thérapeutes du chat. Chaque mois, de nouvelles écoles, de nouveaux labels, de nouveaux regroupements, de nouveaux cours se créent, toujours sans aucune valeur légale, toujours aussi chers, et toujours aussi inefficaces, malgré quelques professeurs de bonne volonté au départ, qui ont succombé aux sirènes du gain !
Ne vous laissez pas abuser.
Un thérapeute pour votre chat peut se trouver à des centaines de kilomètres, il ne doit pas y avoir rencontres, il est donc inutile de chercher près de chez soi.
J’interviens trop souvent après ces soi-disant spécialistes, les personnes sont sceptiques en me contactant, pensant que nous sommes tous des charlatans… Une dame une fois m’a dit qu’elle avait consulté 3 fois, que nous n’étions que des charlatans, et qu’elle voulait voir ce que « j’allais sortir comme ânerie pour calmer son chat ». J’ai accepté, et 2 mois plus tard, je recevais une boîte de bonbons avec une carte de remerciements : j’avais résolu le problème !
Pour résumer, il faut trouver une personne avec qui le courant passe bien. Une personne que l’on peut appeler par son prénom sans la vexer. Personnellement, je préfère qu’on m’appelle par mon prénom, cela établit un lien qui peut être très bénéfique pour le chat. Les rares fois où les gens m’appelaient madame, malgré mon insistance, nous avons mis plus de temps à sortir le chat de son problème. Ne pas hésiter à confier le moindre petit détail même insignifiant au thérapeute, cela peut être un signe important ! Appelez toujours le thérapeute avant de régler la consultation, demandez des explications sur le déroulement, sur les possibilités de sortir le chat de son trouble, et sur le temps que cela peut prendre (une fourchette). Si la personne hésite, ou au contraire répond trop vite (par exemple, en 12 jours cela sera réglé), méfiez-vous. On doit pouvoir répondre, même si cela reste approximatif à cause du contexte, du caractère du chat et du fait qu’aucune étude n’a été faite, à vos questions. Prenez votre décision quand vous êtes en possession de tous ces éléments !
Qui est le chef?
Mais, le chat ayant été domestiqué, il a fallu qu’il apprenne à vivre en communauté avec ses congénères, même si ce n’est pas forcément ce qu’il préfère dans sa vie de chat domestique.
Et c’est là que nous, humains, faisons souvent les mauvais gestes ! Habituellement on use d’anthropomorphisme sans cesse avec nos animaux, mais sur cette question là, on n’y pense même pas !
On couve le petit dernier, soit parce qu’il est chaton, soit parce qu’il ne connaît pas encore la maison mais en tout cas, on crée bien souvent un conflit qui n’aurait jamais eu lieu d’être.
Le chat a une psychologie bien spéciale, il a des rituels, il lui faut suivre les mêmes étapes avant de vaquer à ses occupations. Du fait que ses rituels doivent être respectés, il est inconcevable pour lui que de devoir vivre avec un congénère qui l’oblige à remettre en question ses habitudes si précieuses. Le chat et l’anarchie ne font jamais bon ménage ! Donc, dès qu’on est 2, il faut un chef. Et ce chef, il doit aussi être accepté par les humains.
Et là, le chat va agir comme nous le faisions autrefois, quand les familles habitaient ensembles et que le grand père était le chef de famille. Le chat va décider que le chef sera celui qui était là avant tout le monde. Pas forcément le plus vieux, le plus fort, un mâle! Non, le chat qui est arrivé dans les lieux le premier, celui qui connaît le mieux la maison et ses coutumes.
De là, pour les chats, c’est réglé. Il peut arriver que l’on s’accroche pour une broutille, comme chez les humains. Mais tant que nous ne nous mêlons pas de leurs affaires de chats, cela n’ira pas plus loin!
Et c’est bien souvent nous, humains, qui détraquons tout ce bel équilibre, en agissant « pour le mieux » à notre sens. En parlant en premier au petit dernier, en le laissant dormir dans la chambre, le temps qu’il s’habitue, en reprenant le chat qui était là avant s’il crache, par exemple.
Il ne faut pas oublier quand on voit 2 chats dormir dans les pattes l’un de l’autre, que ce n’est pas dans la nature du chat d’agir ainsi, et que cet équilibre est précaire. Aussi, il faut établir le règlement du chef dès que le 2ème arrive !
Règle n°1 : le chef a toujours raison
Règle n°2 : même si le chef a tort, la règle n°1 s’applique…
Toujours parler en premier au chat « chef », lui proposer de manger, boire, jouer, se câliner, aller dormir en premier. Même si vous ne passez que 10 secondes avec lui, pour accorder une heure au petit, il est passé avant, et ça, pour sa dignité de chat, ça n’a pas de prix!
Dans une communauté plus importante, on pourra voir des « clans » s’instaurer en fonction de l’ancienneté. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, plus la communauté est grande, plus l’intégration est simple.
Le chat chef ne perdra son statut que s’il décède ou quitte les lieux. Dans ce cas, le 2ème chat prendra automatiquement la place de chef. Parfois, un chat cèdera sa place de chef immédiatement, s’il ne se sent pas apte à diriger les autres et à gérer les conflits. Mais c’est au chat de le décider, pas à nous de l’imposer.
En pensant à faire passer le chat chef en premier, comme on le ferait avec son patron face à un simple collègue, les choses ont toutes les chances de se passer sans problème!
Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, et il arrive le jour où la chatte repousse ses petits les invitant à prendre leur indépendance et à s’éloigner le plus possible de son giron si doux et réconfortant…
Donc, quand les choses sont faites correctement, c’est à ce moment que nous pouvons adopter notre chaton, juste après cette phase de rejet.
Nous sommes humains, et nous pensons et agissons en humains, pas en félins et c’est bien normal !
Là où la maman a vu un chat suffisamment mûr et mature pour se prendre en charge seul, et vivre sa vie comme un adulte, nous, nous voyons un pauvre petit bébé qui n’a plus sa maman et ses frères et sœurs pour jouer avec lui…Et bien naturellement, notre instinct maternel (ou paternel) prend le dessus, le besoin de câliner et de rassurer cette petite boule de poil qui est tellement déboussolée et qui doit se sentir abandonnée.
Le chat, qui regrette déjà de ne plus être pris en charge à temps complet en profite pour retrouver un peu de ce bonheur passé. Et là, le début du problème s’installe !
Toute sa vie le chat recherche à revivre ces moments si agréables où tout venait à lui avant même qu’il n’en ait besoin, et nous, en bons humains, nous lui tendons la perche !
Le chat va donc s’engouffrer dans cette faille que nous ouvrons, il va se laisser porter par son humain, son nouveau parent de substitution. Nous allons le nourrir, le prendre en charge, et anticiper tous ses besoins, comme sa mère le faisait au début de sa vie. Et plus le chat sera demandeur, plus notre instinct nous poussera à répondre à ses attentes. Le temps passe, une relation s’installe doucement mais surement. On n’ose plus partir en weekend, du simple fait que Matou pourrait s’ennuyer ou déprimer. Et s’il avait besoin de nous au moment où nous serions absents ? Rien que de se poser la question, le weekend serait gâché, autant l’annuler. Pareillement pour les vacances. On va même se surprendre à refuser un verre entre amis des fois que… Et un jour, on se rend compte que notre chat ne se comporte pas comme les autres, que notre vie est complètement anéantie et envahie par ce chat si gentil, mais si lourd à vivre au quotidien ! Et si notre vie changeait ? Si un enfant arrivait ? Comment le chat réagirait-il ? Très mal bien sûr. Doit-on pour autant mettre sa vie entre parenthèses pendant 15 à 20 ans pour Matou ? La réponse est simple: non. J’entends trop souvent des maîtres de chat se comportant ainsi avouer qu’ils envisagent de le placer parce que leur vie est devenue trop difficile à organiser. Avant d’en arriver là, pensez à une chose simple : qui mieux qu’une maman connaît ses petits ? Si une maman exemplaire comme l’est une chatte juge que son petit est prêt à se lancer seul, n’aller pas remettre en question son jugement ! Établissez des règles simples dès le départ ! Des câlins, des jeux, de l’affection, oui, il en faut, c’est évident. Créer un lien de dépendance entrainant un syndrome d’hyper-attachement, non. Cela étouffe le chat qui devient un chat « pourri gâté », mais rapidement nous étouffe aussi de par les conséquences qu’une telle relation implique, relation des plus malsaines qui plus est, pour vous comme pour Matou. Il se laisserait dépérir si vous deviez être hospitalisé quelques jours, il pourrait devenir agressif si vous aviez un autre animal voir un enfant. Vous devenez son addiction, et aucune addiction ne peut et ne doit être encouragée.
Alors pour son bonheur, et pour le votre pendant ces longues années que vous allez partager, respectez l’indépendance de votre chat, ne le couvez pas !
Restons modeste, appelez-moi …
Tout est dit ou presque ! Le chat ne voit que par lui, ce qui l’entoure n’est là que pour son bon plaisir, ou pour son désagrément, mais jamais pour rien.
Toujours propre et élégant, on vit des défilés de mode en direct en voyant un chat passer fièrement pour aller grignoter 3 croquettes…
Même en faisant sa toilette ou au réveil le chat agit avec grâce élégance et charme. Son principal atout : le charme ! Un regard triste, un petit miaulement désespéré et nous cédons à ses demandes, normal comment résister à Dieu et à ses désirs ?
Il ne faut pas perdre de vu que pour le chat, la notion de travail n’existe pas : vous partez chasser pour LE nourrir, vous le caresser quand il le demande pour vous faire plaisir, mais seulement s’il le décide, sorte de récompense pour le serviteur dévoué que vous êtes.
Un chien jouera si vous l’y invité, répondra à vos demandes de caresses, et obéira à toutes vos demandes, le chat, lui, il n’obéit pas, il provoque le jeu, il demande la caresse, il suggère le repas !
Si on lance le jouet préféré et qu’il ne veut pas il ne cèdera pas pour autant.
Encore une fois, il accepte de vous faire l’immense plaisir de sa compagnie, il ne faudrait pas en abuser…
Et s’il arrive que le chat soit mis à mal par la vie : autre animal, enfant, moins de temps à lui accorder, et qu’il se sente destitué de son piédestal, il ne lui reste plus aucune raison de se donner en spectacle. Il se repliera sur lui, se cachera, ne jouera plus, ne sera plus aussi demandeur de câlins… il peut même tomber en pré-dépression s’il se sent mis au second plan, remplacé par une nouvelle idole dans votre vie et dans votre cœur.
Il perd ainsi sa raison d’être. Il ne faut jamais sous-estimer l’image que le chat a de lui-même et ne pas le négliger. Surtout si un autre animal arrive, il faut toujours privilégier le plus ancien, lui faire voir qu’on l’aime toujours pour ne pas dire qu’on le vénère toujours autant ! La jalousie s’installerait vite dans le cas contraire, pouvant poser de gros problèmes.
Il faut donc anticiper et préparer tous les changements dans la vie du chat et dans la votre : préparez l’arrivée d’un enfant avec lui, préparez l’arrivée ou le départ d’un habitant de la maison, un départ en vacances, un déménagement, et surtout, SURTOUT, l’arrivée d’un second chat ou autre animal ! Transferts olfactifs bien sûr, seront la base, mais respect de la « hiérarchie », qui en réalité chez le chat est une forme de priorité à la ritualisation, en faisant toujours passer les premiers arrivés en priorité.
Je vais devoir arrêter là, un Dieu me demande un câlin, je ne saurais décemment pas lui refuser !
Les mystères du ronronnement
Le chaton ronronne de plaisir en tétant sa mère, qui elle même ronronne pour informer ses petits que tout va bien qu’elle est là pour les protéger, qu’ils sont en sécurité.
Plus tard, le chat ronronne par plaisir, quand il se sent en toute quiétude. Il ronronne aussi en se frottant dans vos jambes, pour vous dire » tout va bien, je suis heureux de te voir » mais aussi « j’ai faim, soif ou envie de câlins ! », ce qui revient à vous faire part d’une demande en ronronnant !
Parallèlement, il ronronne face à un dominant pour lui faire savoir qu’il est pacifique, c’est le ronronnement de soumission. un chat qui a peur peut donc ronronner aussi.
Et enfin, en plus de ces différentes formes de ronrons, il en existe un dernier, celui de la douleur, comme si le chat essayait de se débarrasser du mal en le désarmant, comme s’il avait affaire à un adversaire.
Toutefois, ces mécanismes sont encore mal connus et il est difficile de différencier les types de ronrons pour un novice (peur, joie, douleur, soumission).
Là aussi, un chat qui ronronne sans cesse doit faire l’objet d’une analyse comportementale afin de définir si un traitement prescrit par le vétérinaire est nécessaire. »
La principale question que l’on me pose est : mieux vaut-il avoir le bébé avant le chat, ou le contraire ?
Bien sûr la question ne se pose pas toujours, mais quand on le peut mieux vaut que le chat soit là avant ou en même temps que le bébé.
Avant, le chat sentira la grossesse de sa maitresse, verra les changements d’organisation, de meubles etc. et aura le temps de les assimiler. Il suffira de faire sentir des affaires du bébé au chat, puis, de le laisser venir de lui-même. Certains mettront plus de temps, d’autres viendront de suite. Chaque chat a besoin de faire les choses à son rythme et à sa façon. En quelques jours le chat(on) veillera sur le bébé, et ne le quittera plus jamais ! Une relation quasi fusionnelle verra le jour sous vos yeux.
Et si on décide que le chat et le bébé arriveront à des dates proches pour qu’ils grandissent ensemble, mieux vaut que le chat arrive dans les jours qui précèdent ou suivent l’arrivée du bébé. En effet, si le chat arrive quelques mois après il peut être perturbé de passer d’un milieu sans enfant à sa nouvelle famille où le bébé est la priorité. Vous me direz qu’il arrive à 1 semaine ou aux 3 mois du bébé qu’est-ce que cela change ? Tout ! A une semaine, vous prenez vos repères avec le bébé et le chat, chacun prend sa place. A trois mois vous avez déjà vos repères le chat se sent alors comme un intrus dans la maison. Et un chat qui ne trouve pas sa place de façon naturelle dans un foyer restera toujours un peu distant, mal à l’aise. Mieux vaut donc prendre le chat(on) rapidement ; en étant sur un pied d’égalité et mieux intégré le chat aura vite fait de prendre ses repères et tentera de vous aider à mieux le comprendre. Il fera aussi plus vite la différence avec le bébé, qui sera un compagnon de jeu, et les parents qui joueront le rôle de parents adoptifs automatiquement. Il sera là aux premiers pas du bébé, et l’accompagnera dans chaque étape de son apprentissage de la vie.
Dans le cas où le chat arrive quand l’enfant n’est plus un bébé mais qu’il marche déjà nous parlons ici d’un jeune enfant, il faudra juste faire attention que l’enfant ne fasse pas de mal ou de gestes brusques vers le chat, qui pourrait se retourner pour se défendre. Généralement un chat bien équilibré et correctement sevré socialement, prendra de lui-même ses distances si l’enfant devient trop insistant. Il ne griffera qu’en dernier recours s’il n’a pas de solutions de replis, ou s’il est embêté dans son panier. Le chat est un nouveau compagnon tout doux qui peut passionner un jeune enfant. Il faut donc faire en sorte que l’un comme l’autre puisse cohabiter sans heurts, en reprenant l’enfant ou le chat quand les choses dégénèrent. Un bébé grandissant avec un chat (ou un chien) n’aura pas la même attitude, il a grandit avec et il est moins polarisé par l’animal.
Et dans le cas d’un enfant en « âge de raison », les choses vont bien sûr être plus simples une explication, quelques règles et tout se passera bien.
Voilà pour ce qui est du chat. Je ne suis pas experte en psychologie pédiatrique, bien sûr, mais je peux tout de même vous parler de quelques constatations faites sur les enfants ayant grandit avec un animal, ou sans. Un enfant ayant toujours vécu avec un animal sera plus respectueux des animaux mais aussi de la nature et de ses petits camarades. Il sera plus sociable, mais aussi plus patient, et respectera mieux les consignes données par les professeurs. L’animal apprend la sagesse, la patience et le respect à nos petits ! C’est un bel échange de procédés.
Le chat sera aussi le confident, le copain toujours là, celui qui ne juge jamais sur des apparences ou des résultats. Celui qui peut tout entendre mais ne trahira jamais nos pensées. Les adultes n’ayant pas eu d’animal de compagnie lorsqu’ils étaient petits reconnaissent que c’est ce point-là en priorité qui leur a manqué par rapport aux copains qui avaient des chats ou chiens. Le chat aura aussi un côté moins contraignants pour l’enfant qui se responsabilisera mieux, sans pour autant devoir sortir par tous les temps comme avec un chien. Le chat est vraiment l’animal de compagnie adapté aux enfants, même jeunes ! Ma fille qui a grandit entourées d’animaux, avait une petite chatte qu’elle nourrissait tous les soirs, et avec laquelle elle dormait. Vers 10 ans, elle avait en charge la gestion du rappel de vaccin, qu’elle notait consciencieusement sur un calendrier. Et elle ne manquait jamais de me rappeler la date à laquelle je devais aller chez le vétérinaire pour elle !
Que de belles histoires, de belles photos et de magnifiques souvenirs que ceux d’un enfant devenu adulte repensant à son premier chat mais aussi et surtout pour les parents témoins de ces moments émouvants et formidables. (…) »
Confinement : les news au 04/04/2020
NON : Je ne lave pas mon chien ou mon chat avec du détergent, de l’eau de javel ou du gel hydroalcoolique.
OUI : Je peux éventuellement lui laver les pattes avec de l’eau et du savon ou un shampoing adapté aux animaux.
Profitez de ces moments particuliers pour câliner vos chats et chiens,
les dorloter, jouer ensemble, approfondir votre complicité,
les observer, les comprendre, découvrir,
partager et aimer…
Pour vendre il faut
montrer « patte blanche »
Le Système de Qualification
des Reproducteurs LOOF
Le but du SQR est de mettre en valeur des reproducteurs, et leur descendance, selon des critères non seulement morphologiques (conformité à la race) mais aussi, et surtout, des critères de santé, apportant des garanties aux futurs acquéreurs.
Plus d’information sur le site du LOOF http://www.loof.asso.fr
Quand naîtront
mes chatons ?
De quels groupes
seront mes chatons?
Pour connaitre le groupe sanguin des chatons à naitre voici un tableau très simple provenant du site Birmania and Co. (cliquez sur l’image pour l’agrandir)
De quels couleurs
seront mes chatons?
Vous êtes un futur acquéreur d’un chaton Sacré de Birmanie et vous aimeriez connaitre les couleurs des chatons que l’éleveur vous proposera suivant le mariage,
Voici un lien intéressant qui vous permettra de connaitre les couleurs de vos chatons.
Munissez-vous des numéros d’identification du père et de la mère et allez sur le lien suivant :
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